L’ex-CEM des Frères Oudni convoité

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Depuis la mi-septembre, le CEM frères Oudni du chef-lieu est désaffecté parce que le nouveau CEM dit Base 5 a ouvert ses portes. C’est une structure qui dispose tout de même de plusieurs salles de cours, d’ateliers de physique et sciences naturelles, mais aussi d’une cantine scolaire. C’est dire que cet établissement qui n’était qu’une école primaire jusqu’au début des années 80, a subi de nombreuses extensions depuis. Aujourd’hui, les responsables locaux veulent coûte que coûte qu’il soit transformé en annexe de centre de formation professionnelle et d’apprentissage.  » C’est un site adéquat. Il a suffisamment de salles qui pourraient être aménagées en ateliers. Il pourra recevoir jusqu’à deux cents voire trois cents places pédagogiques. Il faut faire vite avant qu’il ne soit squatté et il n’a pas besoin d’un budget important pour sa restauration « , nous confiera une source proche de l’APC que nous avons approchée à ce sujet. Aussi, son transfert doit se faire le plus vite possible entre la direction de l’éducation nationale et celle de la formation professionnelle. Interrogée s’il n’est pas possible qu’il redevienne école primaire, notre source nous apprendra que celle existant au chef-lieu n’a aucun manque.  » Au niveau de l’école primaire, il n’y a pas d’effectifs pléthoriques. Ce sont généralement des classes de vingt à vingt-cinq élèves. Je ne vois aucune utilité qu’il reprenne son statut d’origine », estimera la même source. Dans cette commune rurale, nombreux sont les élèves orientés vers la vie active qui ne trouvent pas de disciplines de formation convenant à leur niveau scolaire. Les plus téméraires se déplacent jusqu’à Draâ El-Mizan ou encore à Draâ Ben Khedda afin de suivre une formation. Quant aux jeunes filles, elles n’ont pas cette possibilité quand on sait que les CFPA implantés dans ces deux chefs-lieux de daïras ne sont pas dotés d’internats pour filles. C’est pourquoi les responsables locaux veulent vaille que vaille rapprocher la formation professionnelle de ces jeunes en quête de diplômes.  » Je vais vous dire que les démarches sont en cours et nous sommes prêts à contribuer selon nos moyens pour que ce collège soit transféré à la formation professionnelle comme ce fut le cas à Bounouh par exemple, où l’ancien siège de l’APC est transformé en annexe de formation, tout comme d’ailleurs la maison de jeunes de M’Kira depuis plus de dix ans », insiste la même source. Cette annexe urge dans ce chef-lieu communal où le nombre de demandeurs de formation est important.

Amar Ouramdane

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