Mercredi dernier, le mouvement associatif de la commune d’Ain El Hammam a été convié à participer à une réunion de travail consistant à installer le comité de pilotage de l’opération “Blanche Algérie”. Zoulim Aomar, vice-président de l’APC, en tant que président de la commission sociale au niveau de l’APC, dirigera ce comité composé de six membres. La commission représentant le mouvement associatif et les délégués de villages, sera à pied d’œuvre dès la semaine prochaine. Ce projet a été officiellement lancé le 24 mars 2005, par le ministre de la Solidarité sur instruction de monsieur le président de la République. Dans le document “présentation du projet” nous lisons “Alger la blanche n’est plus aussi blanche qu’autrefois”, pour insister sur l’état de dégradation de l’hygiène dans nos villes et quartiers. Plus loin, afin d’impliquer les citoyens dans la défense de leur cadre de vie et leur rappeler leur devoir, nous relevons cette phrase “tout le monde se plaint mais personne ne prend conscience des dangers qui guettent les…enfants”. Par cette opération consistant à améliorer notre cadre de vie, l’Etat vise aussi à créer des emplois et encourager les jeunes chômeurs à se constituer en micro-entreprises, 25 activités ont été définies dans le cadre du projet. Concernant le volet financement, les activités ont été classées en trois catégories. Il y a d’abord les “activités non génératrices de bénéfices”. Ce sont les emplois tels que la collecte d’ordures ménagères ou le tri sélectif des déchets, etc. Le tâcheron signe un contrat de gré à gré avec l’APC et les ouvriers perçoivent un salaire égal au SMIG. Par contre, s’agissant des projets générateurs de bénéfices dont la liste d’activité est préalablement fixée, il y a lieu de relever deux cas : le premier concerne les projets estimés entre cinq et quarante millions de centimes, le jeune est alors orienté vers le coordinateur de wilaya de l’ANGEM.Quant aux projets dont le montant est supérieur à quarante millions de centimes, le jeune est dirigé par le comité de pilotage de wilaya vers le représentant de wilaya de l’ANSEJ. Pour faciliter l’accès à cette nouvelle forme de prise en charge des jeunes, il est prévu d’organiser l’accueil des postulants tous les jours de la semaine au siège de l’APC. Les fonctionnaires désignés à cet effet, auront pour mission d’expliquer aux futurs tâcherons les démarches à entreprendre. Espérons seulement que les problèmes administratifs n’entraveront pas les jeunes qui doivent bénéficier de toutes les facilités pour mener à bien leurs projets. Les espaces verts reprendront-ils leur place dans nos cités ? Les sachets noirs disparaîtront-ils à jamais de notre vue ? Les prochains jours nous le diront.
Nacer Benzekri