On dirait que dans la commune d’Aokas, aucun projet ne se termine à temps et apparemment nul responsable ne s’inquiète. À en juger ! Une entreprise privée chargée de la réalisation d’un nouveau réseau d’alimentation en eau potable a tendance à s’y éterniser en prenant un malin plaisir à entamer des travaux dans un quartier et avant même de les achever, se déplacer vers un autre quartier. Toutefois, même si ce n’est pas le cas, les citoyens de cette belle station balnéaire peuvent le supposer. Le problème, c’est que la lenteur constatée dans les travaux de résiliation du projet peut nuire aux citoyens de la région, notamment les enfants. Au quartier dit Laâzib, un collecteur ayant nécessité un regard bétonné est toujours à l’air libre. Malgré la confection de «dallettes» pour le couvrir, celles-ci n’ont pas été placées et ont été laissées de côté depuis plus d’un mois. Un jour ou l’autre un enfant peut facilement y tomber d’autant plus que ce regard est situé à proximité de l’école primaire Hassani Hachemi de la localité. Par ailleurs, le canal des eaux pluviales n’est pas, non plus, recouvert présentant un autre danger à ces chérubins qui rentrent parfois à l’intérieur pour se prémunir du danger des véhicules qui fréquentent cette route très exigüe et sans aucun trottoir. Des grilles à poser en guise de tampons de ce canal serviront de trottoir tout en permettant aux eaux pluviales de s’y infiltrer. Une petite volonté de la part des autorités locales peut éviter l’enregistrement éventuel de regrettables accidents. Cela ne nécessite pas un gros investissement.
A. Gana
