Pratiquement, ce sont tous les habitants des quartiers et des cités de la ville et même en dehors qui exigent des autorités l’installation de ralentisseurs d’autant plus que depuis le bitumage des différents axes routiers ont été réalisés. Et c’est ainsi que l’APC consent une enveloppe financière pour l’achat du bitume. Il n’échappe à personne que des » dos d’âne » sont installés au fur et à mesure dans les endroits jugés dangereux. La semaine dernière, ce sont ceux du lotissement Belaouche Mohamed qui ont été réimplantés. «Nous avions des ralentisseurs. Mais, après la restauration des rues de notre quartier, ils ont disparu. C’est pourquoi nous avons sollicité l’APC au moins de replacer ceux de l’axe principal. Etant un axe fréquenté par de nombreux automobilistes, certains d’entre eux ne respectent pas la vitesse limitée dans les agglomérations. De nombreux accidents y ont été déjà enregistrés», nous apprendra un membre actif du comité de ce lotissement dénommé » Tadoukli ». Les mêmes services ont installé trois autres ralentisseurs sur la route menant à la mosquée Errahma, au tribunal et à la cité de l’indépendance. En tout cas, même si ces » dos d’âne, parfois faits de manière ne répondant à aucune norme, les habitants les ont bien accueillis. «Cette route est celle des vieux qui vont à la mosquée. Les services concernés ont bien fait de programmer ce dos d’âne qui est à sa place. Il incite les automobilistes à ralentir et à respecter les fidèles», remarquera de son côté un habitant des 200 logements en face de l’ex Onaco. Selon une source proche de l’APC, ces opérations se poursuivront à la demande des résidents. Par ailleurs, il faut souligner qu’il faudra trouver une solution pour le point dangereux situé entre le lycée Ali Mellah et la poste. «En dépit du passage pour piétons repeint au lendemain de la rentrée scolaire, les conducteurs ne le respectent pas. Pourtant, ce sont les enfants qui l’utilisent pour se rendre au lycée. Ce qui choque est le mépris de certains chauffeurs qui ne daignent pas lever leur pied de l’accélérateur. Il faut que les agents chargés de la circulation routière soient sévères à leur encontre», notera un passant qui attendait que la file de voitures lui laisse le temps de traverser. D’aucuns proposeront même l’érection d’une passerelle à ce niveau.
A. O.
