Les souscripteurs AADL en colère

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Les souscripteurs AADL du programme 2001-2002 de la commune de Béjaïa, structurés dans une association dénommée «El Amel», ont tenu, hier, un sit-in de protestation devant le siège de la wilaya pour exprimer leur colère devant le retard flagrant accusé dans le lancement des travaux de réalisation des logements AADL, prévus dans la commune d’Oued Ghir. «Nous constatons avec inquiétude que depuis déjà plusieurs mois, les travaux que l’agence AADL de Béjaïa s’est engagée à réaliser au niveau d’Oued Ghir ne sont pas encore entamés à ce jour, l’entreprise hindoue (KMC) en charge du projet n’a même pas entamé son travail», a indiqué ces protestataires dans une déclaration rendue publique hier. En outre, ces souscripteurs, qui ont assiégé le siège de la wilaya des les premières heures de la matinée, ne comprennent pas leur convocation pour le versement de la deuxième tranche, alors que les chantiers n’ont pas encore démarré. «On nous convoque pour le paiement de la 2ème tranche, alors que le taux d’avancement du projet est à 0%. Or, la réglementation stipule que le paiement de la 2ème équivaut à une réaffectation», soit un taux de 70 % d’avancement du projet, a-t-on affirmé. Par ailleurs, les bénéficiaires de ce programme AADL qui redoutent le non-respect des délais impartis vu le grand retard accumulé affirment «que chaque jour de retard cause un préjudice moral à tous les souscripteurs d’AADL 2001-2002 qui attendent leurs logements auxquels ils ont souscrit depuis plusieurs années (treize ans)», a-t-on regretté. Dans ce sillage, l’association El-Amel demande au wali de Béjaïa d’intervenir pour «lever toutes les entraves qui handicapent le lancement des travaux de ce projet, assurer un suivi rigoureux de l’avancement des travaux une fois entamées et veiller au respect des délais de livraison», lit-on dans la déclaration de ces protestataires. Pour leur part, les travailleurs du CFPA Lekhel Younes, affiliés au SNTFP, se sont rassemblés au même moment, devant le siège de la wilaya pour réclamer le départ du directeur de wilaya de la formation professionnelle. Ils lui reprochent leur exclusion, en favorisant le dialogue avec «un syndicat maison». Ces protestataires demandent principalement la restitution de deux logements de fonction qu’ils affirment destinés aux travailleurs de leur CFPA, alors que le DFP, selon eux, veut les octroyer au personnel de sa direction.

B. S.

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