«Encourageant tangiblement les investisseurs, l e C.A.L.P.I.R.E.F, qui se compose à présent d’une seule commission, évite de leur demander une pile de documents». Cette déclaration a été faite, hier en milieu de journée, par la directrice de l’industrie et des mines, Mme Amrous Safia, lors d’un point de presse qu’elle a tenu, juste après le coup d’envoi de la semaine mondiale de l’entrepreneuriat, programmée du 17 au 23 du mois courant, à la maison de la culture Rachid Mimouni. La responsable départementale du secteur cité notera qu’une telle mesure, prise ces derniers mois, aura permis d’enregistrer, à l’échéance d’octobre dernier, pas moins de 2 700 dossiers d’investissement, qui n’attendent que des assiettes foncières, alors que seulement 573 dossiers de création d’entreprises ont été déposés et acceptés au niveau du CAL.P.I, depuis 2011. Un nombre qui s’ajoutera dans cette wilaya aux unités économiques déjà en activité y compris les micro-entreprises de l’ANGEM, et dont le nombre dépasse les dix mille. L’on s’attend maintenant à la floraison des entités industrielles ou unités des services, dans le cadre du développement économique hors hydrocarbures, d’autant plus que tout investisseur ne s’adressera désormais qu’à la direction en charge du traitement de son dossier. «Et s’il ne reçoit pas de réponse de cette instance administrative dans une semaine, il pourra commencer son activité», tiendra-t-elle encore à préciser. Les conférences programmées juste après l’ouverture officielle de ce salon entrent précisément dans le cadre d’une campagne de sensibilisation sur l’importance de la création des entreprises et les facilités actuellement accordées à de tels projets. «Pour peu que le promoteur, dans un domaine économique, fasse preuve de créativité les pouvoirs publics sont prêts à le soutenir tangiblement», assurera le représentant d’un organisme public de gestion de l’investissement. Selon cet intervenant, le dispositif d’aide étatique exige deux principales conditions dans cette optique : l’âge requis et la qualification du postulant, ainsi que la présentation d’un projet réfléchi et mûri. Lui succédant, un représentant de la banque de développement local (BDL), tiendra à rappeler que l’apport du promoteur pour son projet est à hauteur de 30%, alors que le reste du financement est assuré par la banque. Et pour l’investissement par le biais de l’ANSEJ, la bonification du remboursement des taux d’intérêt est passée, récemment, de 80 à 100 %. Les prochaines conférences, qui s’articuleront autour de la mise à niveau de l’entité économique, la politique de gestion dans l’entreprise et le rôle des technologies de communication dans la création et le développement de l’entreprise seront certainement suivies d’un chaud débat. Mais les jeunes promoteurs tireront, surtout, profit d’un échange d’idées et d’expériences au contact des anciens gérants d’infrastructures économiques départementales publiques et privées. Le nombre des exposants dépasse la cinquantaine dans ce salon, en célébration de la semaine mondiale de l’entrepreneuriat.
Salim Haddou