Les pistes agricoles en attente d'entretien

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étant une commune rurale, de nombreux villages ont bénéficié de pistes agricoles. Mais, seulement avec le temps, celles-ci sont devenues impraticables. L’exemple nous vient d’Iâllalen où l’une d’elles, longue de sept kilomètres qui fait une ceinture pour la localité est à l’abandon. «Il a fallu se batailler pour l’inscrire. Mais, depuis sa concrétisation, elle n’a subi aucun entretien. Le manque d’ouvrages a fait que les eaux pluviales l’ont entièrement abîmées si bien qu’elle ne sert pas beaucoup les agriculteurs notamment les oléiculteurs qui devraient normalement rejoindre leurs oliveraies en l’empruntant», nous confiera un membre de l’exécutif communal. Et de poursuivre: «nous avons entamé des démarches aux services des forêts, en vain. Et pourtant, cette piste est d’une importance capitale dans ce village d’autant plus qu’elle sert aussi de piste anti-feux». Le constat est le même dans d’autres villages. Sitôt ouverts, ces accès, en principe carrossables, sont laissés à l’abandon. À Tafoughalt, un projet datant depuis 2008 n’est pas encore lancé. «Des équipes techniques se sont déplacées sur les lieux. Aujourd’hui, les repères tracés pour le passage de cette piste sont encore visibles sur certains oliviers. À chaque fois que nous soulevons le problème, on nous répond qu’elle ne tarderait pas à être lancée. En tout cas, cette piste urge parce que nous avons déjà vu des centaines d’oliviers décimées par les feux de forêts. En plus, elle sert les agriculteurs à exploiter au mieux leurs champs», nous dira un membre du comité de village. Actuellement, une partie des terres traversées par les pistes servant à la ligne de transport de gaz naturel, est utilisée par les fellahs. «Vraiment, c’est une opportunité pour nous. Depuis l’ouverture de ces accès, nombreux sont ceux qui les utilisent pour se rendre à leurs champs. Quand il fait beau, ils les empruntent avec leurs véhicules», nous apprendra un habitant d’Ikharvane qui nous ajoutera que même certaines personnes les utilisent pour faire leur footing. À quand alors cette piste longue de huit kilomètres attendue par ces villageois?

A. O.

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