L’établissement d’enseignement moyen appelé encore «CEM nouveau» malgré que son existence remonte à plusieurs décennies et attendant toujours sa baptisation, a abrité tout au long de la semaine écoulée, un stage de formation au profit des directeurs des collèges des deux daïras de Tizi-Gheniff et M’Kira. Ils étaient vingt-quatre chefs d’établissements de l’enseignement moyen à suivre ladite formation. En effet, encadré par l’inspecteur d’enseignement et de formation des finances, en l’occurrence M. Rachid Zouba, ce stage avait pour thème la formation au pilotage des projets. «Comme vous le savez, depuis déjà plusieurs années, le ministère de l’Enseignement accorde beaucoup d’importance à la formation de tous les personnels. Donc, en ce qui concerne ce stage proprement dit, la méthodologie de travail confirme l’intérêt de faire travailler les stagiaires en sous-groupes ou individuellement», nous déclare M. Rachid Zouba, le formateur, tout en ajoutant que l’un des objectifs de cette première formation est de donner l’occasion aux stagiaires de se connaître et de travailler en harmonie avec leurs équipes pédagogiques au niveau de leurs établissements respectifs. Il est clair que la mise en situation régulière des stagiaires en travaux de groupes permet en effet de développer une approche communicationnelle importante, directement exploitable lors de leur retour sur le terrain. Ainsi, selon notre interlocuteur, il est primordial d’amener les stagiaires à maîtriser la démarche, les concepts, le vocabulaire liés au pilotage de projets, et d’élaborer le projet de formation de leurs établissements. C’est toute une maîtrise qui nécessite «savoir et compétences». La formation privilégie donc la logique d’appropriation, même si dans certaines séquences, l’on pourra faire appel à la logique d’application. Ainsi, à la fin de cette formation, les directeurs de collèges qui avaient suivi cette formation n’ont pas hésité à nous approcher pour nous exprimer toute leur satisfaction quant au bon déroulement dudit stage mais surtout sur ce qu’ils ont appris. «Je ne tarderai pas à prendre ma retraite mais je dois reconnaître que durant mes quarante années d’exercice, je n’avais pas eu l’occasion de participer à un stage aussi instructif. Je tiens à remercier, au nom de tous les collègues, notre formateur et inspecteur pour tout ce qu’il vient de faire pour nous», nous confie donc, ce sexagénaire qui n’a pas voulu divulguer son nom.
Essaid Mouas