Le problème d'eau persiste

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Le problème d'eau potable dans cette commune rurale taraude aussi bien l'esprit des citoyens que celui des responsables locaux.

En effet, le siège APC connaît au moins deux à trois fermetures par mois, uniquement pour exiger des autorités de traiter ce problème épineux. Certes, cette commune est alimentée à partir du barrage de Koudiat Acerdoune comme les municipalités du sud de la wilaya, mais la quantité de l’eau qui arrive dans les réservoirs est inférieure à celle attendue.  » Nous recevons mille mètres cubes par jour et parfois un peu moins alors que nous attendions 4 000 mètres cubes/jour », nous expliquera une source proche de la distribution de ce liquide. Et d’ajouter:  » impossible de suivre le programme tracé préalablement par les autorités en présence des comités de villages. La quantité perdue en cours de pompage vers les réservoirs est deux fois supérieure à celle qui devrait arriver ». Justement, cela préoccupe au plus haut point les élus de l’exécutif, à leur tête le maire, M. Amar Akrour. Le rapport que ce dernier a lu devant le wali et les membres de l’exécutif, dernièrement à Draâ El-Mizan, au sujet de l’alimentation en eau potable, est peu reluisant. « Nous sommes peut-être l’une des communes du sud de la wilaya qui vit encore cette situation inextricable. Etant toujours tributaire de Tizi-Gheniff, nous ne recevons que mille mètres cubes par jour. En plus des fuites qui s’étalent sur toute la conduite principale, nous n’avons pas aussi des infrastructures hydrauliques où on pourrait emmagasiner ce liquide dans le cas où il arriverait! », s’exclamera-t-il devant l’assistance. L’intervenant dressera un tableau noir des réseaux d’eau potable qui sont vétustes et qui ne répondent plus aux normes et aux exigences de la population. Par ailleurs, le maire de cette municipalité demandera aux responsables concernés d’augmenter la quantité d’eau pompée vers la SR4 d’où est alimentée sa commune.  » Nous aimerions que ce liquide soit équitablement réparti entre les communes », signifiera-t-il. Dans cette commune, des villages n’ont, parfois, pas d’eau durant plus d’un mois. Pour les responsables de cette municipalité il est temps que les services concernés fassent des efforts pour soulager un tant soit peu aussi bien l’exécutif communal exaspéré par ces fermetures du siège APC que les citoyens laminés par l’achat de l’eau même en hiver à raison de 1 500 dinars la citerne.

Amar Ouramdane

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