Au cours de la visite effectuée par le wali de Tizi-Ouzou, en l’occurrence M. Brahim Mered, mercredi passé dans les six communes des deux daïras de Tizi-Gheniff et de Draâ-El-Mizan, nous avons eu l’occasion de rencontrer le directeur de la Protection civile, le colonel Brahim Mohammedi. Ce dernier qui connaît très bien cette partie du Sud de la wilaya avait été durant plusieurs années, officier subalterne et chef de l’unité de la Protection civile de Draâ-El-Mizan qui coiffait lesdites localités et qui constituaient son secteur d’intervention. Sachant pertinemment que le lendemain, il aura également à accompagner le responsable de la wilaya, à travers les daïras des Ouadhias et de Boghni, nous avons voulu savoir si la réalisation d’une unité de la Protection civile pour cette dernière localité serait en bonne voie alors que celle de Tizi-Gheniff est déjà fonctionnelle. «La réalisation de la nouvelle unité de la Protection de Boghni dont l’emplacement est situé à proximité de la mosquée de la ville, a été lancée au début de l’année en cours et elle est en bonne voie avec un taux d’avancement estimé à 20% alors que son délai de réalisation est de 18 mois», nous confie notre interlocuteur, tout en nous rappelant que ce projet initié en 2008 et inscrit en 2009, avait rencontré des entraves, notamment en ce qui concerne son premier emplacement qui était prévu, à la sortie Sud-est de l’agglomération, au lieu dit «Thiniri», entre les deux chemins, l’un menant à Aït mendès et Thala Guilef et le second qui monde vers Aït Koufi et Bounouh, mais comme un terrain d’entente n’a pas été trouvé avec les propriétaires terriens, le projet a été donc délocalisé vers le Centre-ville». Par ailleurs, le colonel Brahim Mohamedi, directeur de la Protection civile de la wilaya de Tizi-Ouzou, tiendra à revenir sur l’importance que revêt une telle unité de son secteur dans la localité de Boghni. «Déjà par le passé nous avons remarqué qu’une telle structure est nécessaire afin de combler le manque existant en matière d’interventions rapides, voire même soulager sa population dont le nombre s’élève, actuellement, si je ne me trompe pas, à plus de 70 000 âmes, occupant une superficie de plus de 120 km2, alors imaginez un peu ce qui se passe à maintes reprises, lors des accidents qui peuvent surgir par exemple, tout en haut, en plein Djurdjura, à Helouane ou du côté de Tala Guilef et où il faut attendre l’arrivée des secours à partir de l’unité des Ouadhias, se trouvant à plus d’une trentaine de kilomètres. C’est pour vous dire que cette structure, comme toutes les autres que nous avons réalisées ou qui sont, actuellement, en cours de réalisation, n’est autre que la volonté exprimée par la Protection civile de rapprocher ses structures d’intervention des citoyens afin de leur apporter une vraie aide et réelle assistance lorsqu’ils sont menacés», conclut notre interlocuteur.
Essaid Mouas