En réunissant, la semaine dernière, les élus municipaux et quelques notables de la commune, le chef de daïra a voulu offrir ses bons offices pour tenter de débloquer une situation qui s’éternise et qui risque de mener cette assemblée populaire communale vers la dissolution si une solution n’est pas vite trouvée, une sissue qui ne réjouit guère les citoyens, d’autant plus que cette commune accuse d’innombrables retards et ce, dans tous les domaines. Il faut dire que la hache de guerre est déterrée depuis que le maire FFS a, dans une déclaration rendue publique, tenu pour responsables les deux partis de l’opposition (FLN, RCD), d’avoir contracté une alliance pour bloquer cette assemblée. Dans cette déclaration, il s’adresse aux élus du RCD ironisant : “A mes amis du RCD, je leur dis vous êtes bien dans l’opposition, ajoutant à la fin que Tichy est notre commune, on n’a pas de terre de rechange”. Le message n’a pas été du goût de ces deux formations politiques puisque la réponse n’a pas tardé à venir. La première, signée des cinq élus FLN/RCD rappelle au P/APC la condition sine qua non pour former l’exécutif, à savoir une vice-présidence pour chacun d’eux pour, écrivent-ils, “exprimer sur le terrain la volonté populaire.” La deuxième réponse, plus virulente, est venue du bureau du RCD. La 1re réunion de travail de l’assemblée avait tourné court après que le maire eut refusé l’ordre du jour que 5 élus sur 9 avaient proposé. Une 2e réunion extraordinaire demandée par le même élu a, quant à elle, été refusée par le P/APC, c’est d’ailleurs à partir de là que la colère est montée d’un cran. La 3e réunion ordinaire des 9 élus de l’assemblée est prévue pour, nous dit-on, dans le courant de cette semaine. Ce sera l’occasion de voir les bonnes intentions des uns et des autres. Une chose est sûre, si lors de cette ultime réunion, une entente n’est pas trouvée, on s’achemine tout droit vers la dissolution, une solution que la population aurait bien aimé éviter.
A. M.