Restauration enfin du stade communal

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Le terrain de football de cette commune est l’un des plus grands de la wilaya d’une part, et c’est l’un des stades où il n’y a aucune opposition pour son extension, d’autre part. L’engagement de l’O M’Kira dans le groupe pré honneur de la wilaya, après une mise en veille durant plus de cinq ans, nourrit l’espoir de le voir revêtu en gazon synthétique. En effet, au jour d’aujourd’hui, il se trouve dans un état de délabrement avancé en dépit des interventions sporadiques des autorités locales qui agissent en colmatant les trous pour permettre aux jeunes sportifs de la région de s’y entraîner. Mais, cela reste toujours insuffisant. Ainsi, une fiche technique estimée à onze milliards de centimes pour sa restauration a été déposée au niveau des services concernés. «C’est un terrain qui demande une grande restauration. Il peut être même doté de gradins car la possibilité existe. S’il recevait la pose du tartan, il serait même programmé pour d’autres matchs», déclarera le maire, M. Amar Akrour, devant le wali à Draâ-El-Mizan, mercredi dernier. Revenant sur les infrastructures sportives ainsi que sur les foyers pour jeunes réalisés à coup de millions de centimes à travers sa commune, cet édile communal constatera que les pouvoirs publics devront assister les communes dans leur gestion parce que ces dernières n’ont pas de moyens pour assurer leur ouverture en permanence. Dans cette commune rurale, il y a au moins quatre foyers pour jeunes qui ne sont pas opérationnels pour cette raison. Effectivement, au fil des années, ces structures ont été touchées par des saccages, souvent, transformées en lieu de veillées nocturnes pour les jeunes qui n’ont pas où aller. Aussi, le secteur de la jeunesse, d’autant plus qu’il constitue une opportunité afin d’éviter la propagation de fléaux sociaux, doit se pencher de manière réfléchie sur la gestion de ces structures. «Nous n’avons rien dans ce village à l’exception de ce foyer de jeunes qui tarde à ouvrir ses portes. Il faudrait lui affecter un personnel afin d’être protégé. Du matériel y a été même volé. C’est désolant de voir de telles structures laissées à l’abandon», nous dira un jeune étudiant de ce village. C’est dire que ces foyers pour jeunes doivent être sauvegardés comme les écoles, les mosquées et autres édifices.

Amar Ouramdane

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