Les prix des fruits et légumes crachent le feu à Alger

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La flambée des prix des fruits et légumes bat son plein, ces derniers jours, au niveau des marchés de proximité de la capitale.

Une situation qui a répugné une large frange de la population, notamment les citoyens aux bourses moyennes. En ce moment, remplir son couffin et satisfaire les besoins de sa famille en matière de fruits et légumes semble difficile pour les petites bourses, et pour cause la flambée des prix des fruits et légumes qui ne cessent de cracher le feu. La pomme de terre est cédée à 70 DA le kilo, la tomate à 80 DA, la courgette à 120 DA, les oignons à 100 DA, les piments vert à 130 DA, les mandarines à 150 DA et les oranges à 120 DA.

Ce sont les prix qui sont affichés presque au niveau de tous les marchés de proximité de la capitale. Une virée au marché communal de Bir Moura Rais à Alger a permis de constater le désarroi des consommateurs, qui ont affiché leur mécontentement, quant à cette situation qui est devenue répétitive ces dernières années. «Pour un fonctionnaire qui touche un salaire moyen ou pour un retraité c’est vraiment très difficile de suivre le rythme des hausses de produits alimentaires», s’est indigné un père de famille rencontré sur place. «En revenant chez moi, je ne trouve même pas de quoi préparer une soupe de légume», a lancé une vieille dame. Un autre citoyen a affiché son étonnement quant à la flambée des prix des oranges et les mandarines qui sont des produits de saison. «Franchement, c’est désolant d’arriver à cette situation, où un simple citoyen est privé de consommer une orange», a-t-il martelé. Il faut souligner que ce qu’il a suscité plus la colère des consommateurs c’est bien le prix de la pomme de terre.

Ce produit de large consommation est devenu, ces dernier temps, un produit de luxe. «Celui qui a une grande famille ne peut pas acheter la pomme de terre, car il préfère la remplacer souvent par les lentilles ou les haricots blancs», a lancé un vieux rencontré au niveau dudit marché. Tout en reconnaissant que les prix sont exorbitants, les commerçants de détail jettent la balle aux grossistes. «On ne peut rien faire face à cette situation, puisque même les prix du gros sont élevés», a estimé un vendeur. De son côté l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), a imputé la déstabilisation des prix des fruits et légumes à la spéculation et au manque de marché de proximité.

Samira Saïdj

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