Dans cette ville, si depuis ces derniers mois l'organisation des arrêts des fourgons et des taxis vers les villes et villages environnants retient l'attention, l'autre défi attendu est la concrétisation de deux projets importants en matière de transport.
Il s’agit d’une gare routière et d’une station urbaine. Pour la première, le choix de terrain ainsi que les études ont été déjà faits depuis plus de sept ans. «C’est le terrain qui se trouve au lieu-dit Les Eucalyptus au contre bas de l’ex-domaine agricole Aissat Idir. C’est en 2007 que ce terrain a été choisi. Même, l’étude a été achevée. Seulement, il y a un problème d’accès vers cet endroit. En tout cas, il faudra une solution à ce problème. La gare routière à Draâ El-Mizan s’impose», nous confiera une source proche de ce dossier. Par ailleurs, selon le maire qui avait intervenu dernièrement devant le wali, la station urbaine, où seront donc regroupés tous les transporteurs exerçant en ville et vers les villages, est retenue dans l’enceinte de l’actuel parc communal. D’autre part, nous avons appris que même les avis d’appels d’offres auraient été publiés dans la presse. L’exécutif actuel s’attelle à mener jusqu’au bout cette « purification » en organisant au mieux ce secteur. D’ailleurs, même la réalisation d’un centre et des créneaux pour les auto-écoles est en perspective. À ce sujet, il faut souligner que le choix de terrain est fait et que les études techniques sont en cours. S’agissant du transport urbain, il commence à voir le jour dans cette ville. À titre d’exemple, pas moins de dix fourgonnettes font les va-et-vient de la nouvelle-ville jusqu’au centre-ville. On parle même de renforcer ce transport en accordant la ligne entre l’ex cité Caper, l’actuel lotissement Mohamed Belaouche, en passant par le lotissement social et le lotissement Nord afin de permettre aux résidents de ces quartiers de rejoindre le centre-ville. «Nous avons formulé cette idée aux autorités. Nous n’attendons que la réponse», nous répondra un membre du comité Tadoukli. Il est attendu aussi de mettre en place une navette entre le centre-ville et l’hôpital Krim Belkacem qui se trouve à plus de deux kilomètres à la sortie de la ville en allant vers Aomar (Bouira). Cela étant, ce secteur a besoin d’autres initiatives pour qu’il rende des services aux personnes qui n’ont pas de moyens de se déplacer pour rejoindre leur lieu du travail ou encore prendre attache avec les services administratifs éparpillés ici et là au centre-ville.
Amar Ouramdane