Si les entreprises réalisatrices des projets de l’amélioration urbaine de la ville de Draâ Ben Khedda ne semblent pas accélérer le rythme, les citoyens, eux, sont exaspérés par cette lenteur qui ne veut pas finir. Cela dure, depuis des mois! Les bordures des trottoirs sont encombrées de matériaux, mais aussi de débris qu’on tarde à lever afin de permettre une libre circulation et un stationnement des véhicules. Rien n’a changé depuis notre virée sur les lieux, ce qui démontre le laisser aller de l’entreprise et son mépris envers la population de Draâ Ben Khedda, autrement comment expliquer cet abandon. Pourtant, ce n’est pas le matériel et les engins qui font défaut ! Pendant ce temps, c’est une surface d’environ quinze mètres carrés du trottoir qui n’est pas recouverte de carreaux antidérapants, face à une cafétéria du centre-ville. Plus loin, les deux jardins attendent que l’on revienne vers eux. L’entrée de l’un d’eux est obstruée par un marchand de pommes de terre. À quelques mètres plus haut, un autre marchand encombre le passage des véhicules et autres fourgons en provenance de Tizi-Ouzou. Même si l’autre jardin est inachevé ses bancs sont constamment occupés par des citoyens trouvant plaisir à discuter durant de longs moments. Il est demandé à ce que les travaux se fassent rapidement avant les grandes averses qui bloqueront tout. Un coup d’œil sous le pont, et tout au long de l’ancienne voie ferrée, nous renseigne sur l’état de l’environnement : une insalubrité totale! Un décor plus ou moins identique entoure le chef-lieu de Draâ Ben Khedda. Un volontariat est souhaité en l’absence de moyens humain et matériel de la municipalité qui ne demande qu’à être dotée de tous les besoins pour une meilleure gestion du service de la voirie.
Arous Touil

