Dans une véhémente déclaration adressée au chef de la daïra d’Amizour, affichée, sous forme d’avis aux citoyens, dans certains endroits de la commune et diffusée à la presse, dix élus sur les 15 que compte l’APC de Smaoun montent au créneau pour porter à la connaissance des citoyens, entre autres, la non adoption des points inscrits à l’ordre du jour durant l’assemblée extraordinaire du 29 novembre 2015.
Ces élus contestataires notent aussi dans leur déclaration qu’ils reprochent à leur P/APC (élu sur une liste MEN), son refus à présenter la situation de la commune qui, selon eux, méconnue des élus et qu’ils n’ont eu de cesse de réclamer depuis la prise de fonction du maire. Le deuxième grief qu’ils adressent au premier magistrat de la commune est la non consultation au préalable des élus dans la formulation des projets à inscrire dans le cadre du PCD 2016. Les dix élus critiquent également le retard constaté dans l’élaboration des fiches techniques concernant des projets du sectoriel, ce qui engendre l’élimination de ces projets par les services concernés. Le quatrième point mentionné dans leur déclaration fait allusion au silence qu’ils qualifient d’ »inexplicable » et qu’ils jugent « complice des autorités administratives de la wilaya » en ce qui concerne la doléance portée par les élus dans un rapport sur ce qu’ils estiment comme étant la « mauvaise gestion », sur la commission d’enquête et sur le retrait de confiance en date du 7 septembre 2014 transmis au chef de daïra, déposé à la DRAG et au secrétariat de l’ex-wali. Invité au téléphone à donner son sentiment sur la contestation des 10 élus de la commune, un vice président de l’APC déclare que s’agissant du retrait de confiance qui remonte à l’année 2014, il y a eu « réconciliation entre tous les élus et le P/APC » et pour ce qui est des projets PCD 2016, la répartition des crédits a été faite en présence des représentants de toutes les associations de la commune d’une part, et d’autre part rien n’a encore été décidé officiellement. Il est utile de rappeler que l’assemblée populaire communale de Semaoun est constituée d’une quinzaine d’élus : 4 sous la bannière du MEN, 4 sous celle du FFS, 3 sur la liste du FLN, 3 autres sur celle du RCD et enfin un élu RND. Les sièges de l’exécutif sont partagés entre les élus du MEN et ceux du FLN.
B. Mouhoub

