«Un salaire minimum de 62 734 DA est nécessaire pour subvenir aux besoin d’une famille composé de 5 membres», tel est le résultat d’une étude menée par le syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (Snapap). Cette étude a abordé plusieurs volets notamment nutrition, santé habillement, scolarité énergie. Une consommation qui s’étale sur une période d’un mois. « Dans la variante proposée, la part alimentation est celle qui exige le plus de dépenses, puis les parts de logement et habillement ainsi la part santé. Si le calcule semble exagéré puisque rares sont, en Algérie, ceux ou celles qui bénéficient de cette rentrée d’argent, c’est parce que des besoins théoriquement incompressibles sont réduits au strict minimum (nutrition, santé habillement, scolarité énergie), alors que d’autres ne sont même pas pris en compte vu la difficulté sinon l’impossibilité de les satisfaire (logement), sans parler du fait que les loisirs deviennent carrément inabordables sinon interdits », a fait ressortir cette étude. Cette dernière a abordé également la grille de salaire après la modification de l’article 87 bis. Le Snapap, membre de la confédération générale autonome des travailleurs algériens (CGATA), a souligné que « ce nouveau mode de calcul du SNMG (salaire minimum garantie) n’est pas revalorisé sur l’article 87 bis qui est modifié et non pas annulé mais sur les conséquences de l’augmentation de l’indemnité forfaitaire complémentaire (IFC) ». «Et par voie de conséquence, non seulement cette modification touche, d’une manière dérisoire, les bas catégories, mais aussi elle a exclu les catégories 11 et plus, chose contraire aux principes de l’équité du moment qu’une catégorie large des travailleurs n’auront pas les mêmes avantages que les autres, sachant que l’impact du pouvoir d’achat touche tous les travailleurs en Algérie», a expliqué la même source. Devant cet état de fait, le SNAPAP exhorte les responsables concernés à revoir la grille des salaires et le taux du point indiciaire, en outre le calcul de l’IRG (impôt sur le revenu global), sur 15 000 DA et non sur 18 000 DA depuis 2012. «Ce dernier reste toujours un point noir dans le calcul des salaires», a déploré cette entité syndicale.
L.O.CH