Des centaines d’amateurs du sport pénalisés

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Cet ouvrage reprend peu à peu son état primitif de terrain vague après un incroyable délabrement faute d’entretien et de suivi.

Ce stade qui a été aménagé au départ comme une aire de jeux, le point de chute de centaines de jeunes qui se retrouvent pratiquement chaque jour pour des parties de football ou du footing, a subi d’incroyables agressions tant humaines que climatiques, lesquelles ont fini par le défigurer complètement.

La mince couche de tuf dont il a été revêtu il y a quatre ans, a disparu et cela à cause d’une importante érosion lui donnant l’aspect d’un vulgaire terrain vague truffé de nids-de-poule où s’accumulent de larges flaques d’eau à la moindre averse de pluie.

À cela s’ajoute la boue qui le rend impraticable durant des semaines. À chaque fois, le déchaînement des éléments naturels touche de plein fouet cet espace qui abrite des rencontres inter-quartiers, inter-villages et intercommunales qui drainent des centaines de supporters et d’amateurs de la balle ronde.

Il constitue un point noir au milieu d’un d’un féerique panorama naturel entouré de forêts vierges composées de véritables pépinières de jeunes pins d’Alep, étant réalisé sur la haute et superbe colline d’Achaivou, laquelle surplombe sur sa partie Sud la ville de M’Chedallah et sur celle Nord le chef-lieu communal de Saharidj.

Cela ajouté au grillage en Zimmerman, réalisé sur un seul côté qui est complètement défoncé en parallèle aux vestiaires réalisés il y a à peine deux ans mais qui sont dans un incroyable état de délabrement. L’on s’est attaqué à cet édifice au marteau comme dans un état de démence ; rien n’a été épargné : ni les cloisons de séparation, ni les douches, ni encore moins les murs porteurs qui ont subi de graves dégâts.

L’on s’est pris aussi à cet ouvrage avec un incompréhensible acharnement au point où à l’heure actuelle, il menace carrément ruine. Quant à la boiserie, elle a été arrachée et emportée sinon en partie brulée sur place, servant de combustible de chauffage aux délinquants qui fréquentent ces lieux dès la tombée de la nuit.

C’est à croire que cette municipalité est vidée de ses gestionnaires, vu que ce n’est pas l’unique ouvrage d’utilité publique à avoir subi de telles agressions, à l’image de l’ancienne maison de jeunes qui a fait les frais de ces vandales, qui agissent en toute impunité. Même les plaques de signalisation routière ont subi leur part de dégâts !

Des faits qui ternissent l’image de cette commune de haute montagne implantée dans l’un des meilleurs sites touristiques de la région, disposant d’un panorama de rêve. Malheureusement, les mentalités ne suivent pas. La société civile en général et le mouvement associatif en particulier doivent agir pour mettre fin à ces agissements.

Oulaid Soualah

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