Les chantiers relancés

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Après plus de 04 mois d’arrêt, plusieurs projets d’AEP sont relancés à Imsouhal, après leur reprise par l’entreprise réalisarice . Il s’agit d’installations et de raccordements de conduites AEP dans les villages Ighil Igoulmimène, Azaghar et Aït Ouatas, mais également de remise en état des lieux et de réparation des sites endommagés. En effet, la réalisation de certains projets, notamment ceux d’AEP et d’assainissement, ont engendré de véritables marécages à proximité des habitations au village Aït Ouatas, où prolifèrent les insectes et les rats, vecteurs de maladies à transmission hydrique pouvant contaminer les riverains. Les différents travaux ont également endommagé la ligne de l’éclairage public à Tanalt centre. Cependant, ladite entreprise n’est pas seule à être incriminée. Elle partage en effet le projet d’alimentation du hameau de Tiourarine et quelques habitations situées en amont du village Aït Ouatas, pour leur approvisionnement en eau potable à partir du forage d’Akhvoudh El Hadj, avec une autre entreprise chargée, elle, de la réalisation de la conduite de transport du liquide vital à partir du lieu du forage Akhvoudh El Hadj vers la réserve d’eau implantée au lieu dit Issoukiyène. Mais malheureusement, à chaque fois que l’une des deux entreprises se manifestait, l’autre s’éclipsait. Et cela n’était pas sans conséquence pour les habitants de ce hameau qui attendent la mise en service de ce forage depuis 2009 et pour le projet tout entier. En effet, en date du 16/11/ 2015, les deux entreprises se sont manifestées à la surprise de tout le monde, en compagnie du subdivisionnaire de l’hydraulique, responsable au niveau de la direction de l’hydraulique de Tizi-Ouzou, en présence de Zaou Boualem, vice-président à l’APC d’Imsohal, ainsi que de deux représentants du comité du village Aït Ouatas, en l’occurrence Smail A et Madjid A, afin d’effectuer des essais sur le forage en question. Mais malheureusement, le puits était bouché par la vase et la pompe ne pouvait pas propulser l’eau à la surface, conséquence bien sûr de l’abandon du projet depuis plus de 06 ans à cause du laxisme des responsables chargés du suivi du projet. Suite à ce constat amer, la représentante de la direction de l’hydraulique a préconisé de «faire appel à une entreprise du développement pour nettoyer et dégager la vase avec un compresseur», avait-elle déclaré en présence de la presse. Or, si aujourd’hui le projet est achevé «la mise en service traîne toujours», s’indigne un membre du comité du village d’Aït Ouatas.

A.M.

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