Des dizaines de souscripteurs du programme AADL 2013, issus de la commune de Lakhdaria, à une quarantaine de kilomètres au Nord de la wilaya de Bouira, se sont rassemblés durant la matinée d’hier, devant le siège de la wilaya.
Ces derniers voulaient réclamer «l’identification immédiate du site sélectionné par la direction de l’AADL de Bouira, pour la réalisation des 200 logements AADL de Lakhdaria». En effet, d’après certains protestataires, la direction de l’AADL de Bouira, a sélectionnée, au début de l’année 2014, une assiette de terrain au chef-lieu de commune de Lakhdaria. Un choix qui a été vite annulé et ce, en raison de sa nature géologique. Ces derniers affirment également, qu’ils se sont tous acquittés des frais de la première tranche et attendent leurs convocations pour le payement de la deuxième tranche du crédit pour logement : «Au départ, le choix du site a été fait et tout allait bien. Mais quelques mois après l’opération, des ingénieurs ont signalé que ce terrain était inconstructible et ne devrait donc pas abriter nos 200 logements. La direction de l’AADL n’a rien communiqué depuis que cette première opération a été annulée. Nous sommes, donc, dans le flou le plus total», dira l’un des protestataires. Les souscripteurs protestataires, dont la majorité sont des fonctionnaires, affirment également que la direction locale de l’AADL n’a, pour l’instant, opéré aucun autre choix de terrain. Pour ces derniers, ce retard bloque le lancement des travaux de réalisation. «L’opération est bloquée. Officiellement, aucun autre terrain à Lakhdaria n’a été sélectionné. Les responsables locaux n’ont jamais répondu à nos doléances !», dira un contestataire, avant d’ajouter : «Nous n’avons que la rue pour nous renseigner ! Certaines rumeurs parlent d’un nouveau terrain choisi au village Tilouine, mais rien n’est confirmé pour l’instant. On se demande déjà comment peuvent-ils nous convoquer pour le payement de la deuxième tranche de notre crédit alors que le chantier n’a même été lancé ?». Les protestataires affirment, par ailleurs, qu’ils prévoient l’organisation de nouvelles actions de rue si la situation demeure inchangée et si les responsables ne répondent pas à leurs interrogations.
O.K.

