La bureaucratie pointée du doigt

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«Près d’un million de petites entreprises connaissent beaucoup de contraintes qui entravent le démarrages de leurs projets». Tel est le constat fait par le président de l’Union nationale des jeunes investisseurs (UNJI), M. Ryad Tanka, qui s’est exprimé hier matin, au forum d’El Moudjahid, faisant appel au gouvernement pour ouvrir les portes du dialogue et essayer de trouver des solutions aux problèmes auxquels font face les jeunes investisseurs. Pour lui, «les solutions se trouvent au niveau du ministère des Finances et non pas au niveau de l’Ansej». M. Ryad Tanka a énuméré un certains nombre de contraintes qui empêchent le démarrage des projets portés par les jeunes investisseurs. Il s’agit, selon lui, de la bureaucratie de l’administration, dont les jeunes investisseurs sont victimes. Il a, à cet effet, dénoncé ce problème qui, a-t-il précisé demeure le véritable empêchement qui entrave l’avancement des projets portés par les jeunes. Tout en en indiquant que la plupart des petites entreprises sont issues des différents dispositifs, à savoir l’Ansej, la Cnac, l’Angem et autres, le président de l’UNJI a appelé les pouvoirs publics à procéder à la révision des décrets exécutifs qui ont permis la création de ces dispositifs. M. Tanka a aussi fait appel au gouvernement pour procéder à la création de nouveaux articles au profit de ces jeunes, afin de pouvoir, par la même occasion, préserver l’argent public. Toutefois, le président de l’Union en question a demandé à ce propos l’activation de l’article 155, concernant l’obtention de 25 % de la part des marchés auprès des institutions publiques, ainsi que l’application de l’article 108 de la loi des terres agricoles, qui ne sont pas appliquées à ce jour et ce, malgré les instructions du président de la République, du Premier ministre et du ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale. L’Union nationale des jeunes investisseurs demande, par la voix de son président, à avoir accès au marché favorable puisque les marchés d’investissement connaissent beaucoup d’obstacles. Pour ce qui est, en outre, du paiement des dettes, le président de l’union en question a demandé la mise en place d’un plan de réaménagement de la dette. «Pas moins de 1 200 milliards de DA seront versés au trésors publics, si les responsables concernés mettront à la disposition des jeunes investisseurs un nouveau plan de réaménagement de la dette». Il a, à cet effet, exhorté le gouvernement à procéder à l’effacement des intérêts bancaires et les pénalités de retards. Il a affirmé que depuis la création de l’UNJI, en mois de mai 2014, cette organisation compte environ 9 430 adhérents recensés au niveau de 38 wilayas. Cette union, a-t-il dit, a pour mission d’accompagner et d’orienter les jeunes investisseurs.

L.O.Challal

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