L’espace urbain manque cruellement à Guendouz, chef-lieu de la commune d’Aït R’zine, situé à 85 Kms au Sud-ouest de Béjaïa. En effet, chaque mètre carré dans ce grand village, qui compte plus de 6 000 habitants, a son pesant d’or.
La saturation urbaine y est flagrante, et l’expansion se fait plutôt à la périphérie de cette agglomération. Ce problème a induit des conséquences néfastes sur le développement local. Les terrains domaniaux manquent, et cela crée un véritable casse-tête pour les autorités communales afin de réaliser des projets structurants comme ceux en rapport avec l’équipement public. Car, à chaque fois, l’APC doit dénicher des poches foncières pour construire une école, un quota de logements sociaux, etc.
Est ce n’est guère une chose évidente! Le manque d’espaces urbains a son lot de tracasseries aussi. A l’exemple de l’arrêt des fourgons qui desservent les villages de la commune, à l’instar de Tighilt Bouchekfa, Wizrane, Handis, Tizi Alouane, Tazdayt, Tighilt Oumeggal et bien d’autres, où l’espace pour le stationnement de ces véhicules manque énormément.
Les quelque 20 propriétaires de fourgons se « disputent », chaque jour, le peu d’espace pour parquer leurs véhicules en attendant de charger les voyageurs, ce qui ne manque pas de créer des bouchons monstres sur le chemin communal qui passe par cet arrêt! Ce dernier, bien entendu, est situé juste en bas de l’autre arrêt, où les fourgons font la navette entre Ighil Ali et Akbou en faisant des haltes à Guendouz.
Là encore, l’espace laisse à désirer, car les voyageurs se postent sur une étroite bande de trottoirs alors que les fourgons garent sur le côté de la RN106 en rétrécissant cette route dense en circulation. Ces deux arrêts finissent, toujours, par encombrer les lieux, car ils sont fréquentés par des centaines de voyageurs le long des journées !
Syphax Y.