Amdoun N’Seddouk réclame une polyclinique

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Le douar d’Amdoun N’Seddouk dans la commune de Seddouk est composé de quatre villages d’une densité de population avoisinant les 8 000 habitants. Parmi les infrastructures qu’il possède, figure un centre de soins assorti d’un logement de fonction construit et ouvert durant le début des années 80. «Aujourd’hui, ce centre ne répond plus aux aspirations des malades», jugent les notables des quatre villages qui réclament une polyclinique conformément à l’esprit de la circulaire numéro 024, du 20 Septembre 2007, émanant du ministère de la Santé et adressée aux directeurs de la santé et de la population pour sa mise en œuvre et aux walis pour information. Dans cette circulaire, il est stipulé que «dans le cadre de la mise en œuvre de la nouvelle carte sanitaire et en prenant en considération la distance, les besoins identifiés de la population, les conséquences socio-économiques, géographiques et de relief, ainsi que l’enclavement de certaines zones, la polyclinique peut couvrir un bassin de population variant entre 3 000 et 4 000 habitants en milieu rural. La polyclinique en tant que structure sanitaire extra hospitalière doit abriter et organiser les activités de médecine générale et de soins dentaires». Le P/APC de Seddouk a répondu favorablement à la demande des notables en leur accordant le projet en question, en annonçant lors de l’assemblée extraordinaire des élus du 28/11/2015, qu’une pochette pour l’étude du projet a été dégagée du budget primitif. Le terrain d’assiette pour la construction de ce projet existe. Le projet de cette polyclinique doit dispenser des soins infirmiers avec la présence d’un médecin généraliste pour des consultations deux fois par semaine, pour répondre à la demande des malades de ce douar qui préfèrent aller à la polyclinique de la ville de Seddouk, laquelle est dotée de plusieurs services. Comme la région d’Amdoun N’Seddouk est régulièrement fréquentée par des Khouanes, autres visiteurs et délégations officielles étatiques ou étrangères venant visiter les possessions de Cheikh Belhaddad et se recueillir sur sa tombe, ce centre de soins ne possède pas d’hôpital de jour pour répondre aux soins d’urgence que nécessiterait une personne accidentée ou frappée d’un malaise, ce qui arrive fréquemment d’ailleurs. Ce centre de soins est situé à proximité de la RN74 d’une grande densité de circulation. Et comme il est doté d’un logement de fonction qu’occupe depuis fort longtemps un médecin travaillant à la polyclinique de Seddouk, la population souhaite voir ce logement affecté à un médecin qui exercera dans le centre, du fait que dans le passé plusieurs médecins affectés à ce centre ne restaient pas longtemps et demandaient à partir par manque de moyens d’accueil, notamment le manque de restaurants et de transport.

L. Beddar

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