La santé publique dépourvue de moyens

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La couverture sanitaire dans la commune rurale d’Ath M’Likèche est très insuffisante, à se fier à des témoignages de la population, corroborés par les responsables de la municipalité.

En effet, avec la fermeture, il y a des lustres, des salles de soins des villages Tabouda, Imrabden et Ayacha, les infrastructures dédiées à la santé sont drastiquement limitées. Même la structure du chef-lieu communal, affublée pompeusement de polyclinique, n’a en vérité de polyclinique que le nom, nous dit-on. «À quoi bon avoir une polyclinique si les femmes sont obligées d’aller, à leurs risques et périls, accoucher à Tazmalt ou Akbou ?», s’interroge interloqué un jeune père de famille du village Taghalat. «Une commune de près de 9 mille habitants qui ne dispose ni de maternité ni de point d’urgence, ni d’ambulance, c’est pour le moins lamentable», s’offusque un autre citoyen résident au niveau du chef-lieu communal. Pour sa part, M. Abderrahmane Cherifi, le premier magistrat de la commune, nous apprend que cette polyclinique sera prochainement équipée d’un laboratoire. En revanche, les autorités sanitaires ont, d’après le P/APC, réservé une fin de non recevoir à sa demande d’ouverture d’une maternité rurale. L’insuffisance du nombre des natalités dans la circonscription est l’argument invoqué souligne le maire, pour justifier ce refus des autorités sanitaires.

N. M.

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