Le joueur de la JSMB, Nabil Khellaf, joint au téléphone, estime qu’après huit semaines de travail individuel, la situation commence à devenir pesante pour lui, comme pour l’ensemble des joueurs, tous astreints au confinement en cette période de crise sanitaire liée à la pandémie du coronavirus.
Dans ce sens, l’enfant d’Aokas avoue dans cet entretien que seuls le civisme et la discipline collective pourraient venir à bout de ce phénomène du siècle.
La Dépêche de Kabylie : Comment vivez-vous ce confinement ?
N. Khellaf : Comme l’ensemble des citoyens conscients du danger qui nous guette depuis l’apparition de cette pandémie ravageuse ayant déjà fait des milliers de victimes à travers la planète.
Franchement, cette situation commence à peser sur nous mais que voulez-vous, il est à souhaiter la fin rapide de cette crise sanitaire pour un retour à la vie normale.
En attendant, je suis cloitré chez moi et je ne sors que pour une nécessité impérieuse, comme pour les achats ou les entraînements.
Justement, parlez-nous de votre programme d’entraînement ?
Comme vous le savez peut-être, le staff technique a remis un programme de travail pour chacun de nous qu’on tente de suivre pour maintenir la forme.
Vous savez, c’est très difficile de le faire en solo pour une aussi longue période sans savoir toutefois de quoi demain sera fait.
Cependant, le plus souvent, je m’entraine avec mon camarade en club, Walid Zamoum, en bord de mer mais les entraînements collectifs restent la seule solution pour maintenir la cohésion du groupe.
Selon les dernières recommandations du BF de la FAF, la reprise des entraînements collectifs pourrait intervenir justement après le mois de Ramadhan. Qu’en dites-vous ?
Ecoutez, tant que cette pandémie continue à faire des victimes, je pense qu’il est inutile de parler d’une quelconque reprise du championnat professionnel ou autre.
Pour cela, on doit se montrer hyper disciplinés et les gens doivent limiter au maximum leurs sorties pour contribuer efficacement à la fin de cette crise.
Propos recueillis par B. Ouari