Les habitants du quartier "Boumriche" soulagés

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Depuis le début du mois de novembre dernier, plus de deux cent trente foyers ont bénéficié du gaz naturel.

En effet, si les habitants d’Azru N’Tamarth et les hameaux environnants n’ont pas trouvé de problèmes pour déposer leurs dossiers au niveau de la Sonelgaz afin d’avoir leurs compteurs, ceux du quartier  » Boumriche » devraient fournir des actes de propriété parce que leurs habitations sont dans le périmètre urbain. Ainsi, l’association du lotissement Bellaouche Mohamed et l’APC ont pu régler ce problème. C’est-à-dire, les demandeurs n’ont qu’à présenter une déclaration d’honneur.  » Vraiment, nous sommes soulagés parce que si la Sonelgaz continuait à nous demander des actes de propriété ou autres documents, nous n’aurions jamais cette commodité dans l’immédiat. Et pour établir ce genre de pièces, il faudrait attendre des années », nous dira l’un des bénéficiaires qui a eu déjà son compteur. Ce quartier situé dans une zone agricole comporte plus d’une centaine d’habitations qui ne sont pas régularisées. En plus des propriétaires terriens dont la plupart des terres est dans l’indivision, il y a ceux qui ont acheté des lots de terrains chez des privés, notamment durant la décennie noire.  » Nous avons fui notre village à cause du terrorisme. Il a fallu dénicher ces lopins de terre pour échapper au dicta des terroristes. Nous avons tout laissé derrière nous. Nous n’avons ni papiers ni rien du tout. Pour la plupart, nous avions acheté ces lots juste à l’amiable devant des témoins », nous fera savoir l’un de ces habitants. Au fur et à mesure, les compteurs sont installés.  » Dès que le demandeur aura déposé son dossier et qu’il aura versé le montant d’environ dix mille dinars, les services de la Sonelgaz viendront lui placer le compteur », nous confiera un membre de l’association Tadoukli n’Lotissement Bellaouche Mohamed. Notons que ce projet a certes pris un peu de temps, quand on sait qu’il a été lancé en 2011, et ce, à cause surtout de quelques oppositions. Mais tout de même, ces deux cents familles passeront l’hiver au chaud en attendant que ceux de Belouadi et les autres villages où des opérations sont en cours le soient dans les mois à venir.

Amar Ouramdane

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