Le club de football lance un cri de détresse

Partager

Après une léthargie qui a duré assez longtemps, le club de football d’El-Adjiba, qui évolue en division honneur de wilaya, est revenu sur la scène footballistique avec une ardeur inégalée. Composée de jeunes talents, cette équipe a, depuis le début de la saison sportive en cours, occupé le haut du tableau en se plaçant première pendant presque toute la phase aller du championnat, avant de perdre quelques petits points qui l’ont rétrogradé à la troisième place. Cependant, si les résultats font le bonheur de tout le staff de ce club, il n’en demeure pas moins de souligner la galère de ces derniers qui font face à une situation des plus délicates dans la gestion de leur association. En effet, depuis le début du championnat, tous les matchs ont été disputés à l’extérieur, privant ainsi le public de soutenir leur club. Aucune rencontre n’a été disputée à domicile et lors de la réception, le club se déplace à Haizer pour disputer sa rencontre. Cette situation est générée par le retard qu’accusent les travaux engagés pour la rénovation du stade communal d’El-Adjiba par la pose d’un gazon de cinquième génération, d’une clôture adéquate et d’un aménagement nécessaire. Pourtant, lors d’une visite éclaire effectuée par le wali de Bouira dans cette commune et spécialement pour superviser l’état d’avancement des travaux dans ce stade, des directives ont été données à l’entreprise en charge du projet de respecter les délais et de livrer l’arène avant la fin du mois de novembre dernier. Mais, à ce jour, ni l’éclairage, encore moins l’aménagement de cet espace, n’ont encore vu le jour et ce, au détriment d’une frange juvénile qui se trouve privée de tous les loisirs. Notons enfin que cet état de fait a lourdement pénalisé le club de cette commune qui est contraint de débourser des sommes de déplacement et restauration de ses joueurs durant chaque rencontre et si aucune décision n’est prise dans les délais proches, le club à lui seul serait dans l’incapacité d’aller au bout de sa mission.

S.M

Partager