Les travaux au ralenti

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Un quota de 80 logements sociaux, de type public locatif, a été alloué au profit de la commune de Chemini, avons-nous appris auprès d’une source bien informée.

«Ce programme immobilier est composé de deux lots de 60 et 20 unités», nous a fait savoir un membre de l’exécutif communal.

D’après un responsable de l’OPGI, le promoteur public à l’indicatif duquel est inscrit ce projet, le lot composé de 60 logements est entré dans sa phase d’exécution. Néanmoins, semble-t-il, le chantier implanté dans le périmètre urbain du chef-lieu communal, n’avance pas à cadence correcte. C’est, du moins, l’impression de certains observateurs parmi les demandeurs de logement de la commune. «Les travaux avancent très au ralenti. Parfois, ils ont l’air de faire carrément du surplace», estime un jeune père de famille de Chemini.

S’agissant du lot en rapport avec le lot des 20 logements LPL, sa concrétisation achoppe sur les oppositions, dont est l’objet le terrain retenu pour sa construction. Pour contourner cet écueil, «il est question de procéder à la délocalisation du projet, laquelle interviendra sous peu», assure un responsable de l’APC. Même si ce programme s’apparente à un cautère sur une jambe de bois, eu égard aux centaines de demandes en attente de traitement, il n’en permettra pas mois d’offrir à une proportion importante des familles logeant dans la précarité un toit décent. Cela est d’autant plus vrai que l’indisponibilité foncière se dresse souvent en obstacle rédhibitoire devant nombre de citoyens, désireux d’adhérer au programme de logement rural. «Le seul lopin en ma possession, est un terrain pentu, excentré et inaccessible. Il ne peut recevoir aucune construction, pas même un petit bâtiment d’élevage. Je suis, donc, exclu de fait du bénéficie du logement FONAL», témoigne un citoyen du village Smaoun. «Comme des centaines d’autres mal-logés, mon unique chance d’étrenner un logement, reste la formule publique locative», conclut-t-il.

N.M.

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