«Il n’a pas cessé de m’invectiver et de me menacer»

Partager

Accusé par le maire, Smaïl Mira, de « vol d’une armoire électrique, d’une vanne et de trois motopompes et de détournement de moyens humains et matériels de la collectivité au profit de ses chantiers privés », l’un des vice-présidents de l’APC de Tazmalt, Aziz Amghar en l’occurrence, qualifie, dans une déclaration remise à notre rédaction, ces accusations de « diffamatoires, calomnieuses et outrageantes ».

Le vice-président, élu sur la liste indépendante du maire, révèle avoir subi «des intimidations, un chantage et des menace contre ma famille afin de m’obliger à démissionner de mon mandat d’élu. M. Smaïl Mira n’a pas cessé de m’invectiver et de me menacer». Il donnera ensuite sa propre version sur les griefs retenus à son encontre par l’édile communal. Il écrit : «Concernant l’accusation de vol de motopompes en panne, à l’approche des intempéries, j’ai jugé nécessaire de les faire réparer afin de faire face aux éventuelles inondations (…) Pour cela j’ai chargé le chauffeur communal (…) de les faire réparer auprès d’un mécanicien (…). Concernant l’armoire électrique, celle-ci est ma propriété. Je l’ai prêtée à l’APC à titre de dépannage pour le forage Oukil ; elle a été prise en charge par le chef d’équipe AEP de l’APC et m’a été restituée par l’électricien de l’APC après que cette dernière eut acquis une nouvelle armoire; une décharge de prêt est en ma possession (…)». Dans sa déclaration, Aziz Amghar, «dépermanisé» de son poste de vice-président par Smaïl Mira pour avoir demandé audience au wali, estime que le maire à travers ses accusations voudrait «détourner l’opinion publique de sa gestion catastrophique, unilatérale et de ses dépassements outrageants envers les élus et le personnel de l’APC». Ce dernier fait savoir également qu’une «plainte concernant ces faits a été d’ores et déjà déposée auprès du procureur de la République d’Akbou».

D.S.

Partager