J’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir incérer ce droit de réponse, concernant l’article paru dans votre quotidien, daté du samedi 12.12.2015 intitulé «L’association des asthmatiques interpelle le wali». D’emblé il me parait utile d’apporter des éclaircissements à l’opinion publique sportive, notamment aux adhérents de cette association quant aux informations calomnieuses portées dans cet article où son promoteur cherche à semer l’amalgame et la confusion dans les esprits de vos fideles lecteurs ; Au delà des contradictions constatées par rapport aux motifs invoqués par le représentant de l’association (son président) ; il perdure dans ses agissements, contraires aux règles d’usage, à imposer à l’OPOW une démarche antiréglementaire qui sort du cadre légale ; Je tiens à préciser que, malheureusement, cette démarche est initiée par un cadre du secteur qui ignore les rudiments en législations traitant ce cas de figure – En premier lieu : cette association, dénommée «association des parents de malades asthmatiques et les asthmatiques de Tizi-Ouzou» n’est pas créée en vertu de la loi 12-06 du 12 janvier 2012 relative aux associations et la loi 13-05 du 13 juillet 2013 relative à l’organisation et au développement des activités physiques et sportives. Elle ne pourra à aucun moment être assimilée à un CSA. – En second lieu, l’OPOW qui est un établissement public à caractère administratif (EPA) et à travers les missions qui lui sont dévolues et contenues dans le décret n°77-127 du 06.08.1977 et le décret 05-492 du 22.12.2005, ne font à aucun moment allusion à la contribution de l’office pour encourager ce type d’activité (réf Art 04 du décret exécutif précité). Considérant ce qui précède, je tiens à informer les adhérents de cette association qu’il n’a jamais été retenu le payement des adolescents, qui reste une faveur non une obligation. Pour preuve, le chef d’unité a prévu la séance du vendredi depuis la réouverture de la piscine ; Seulement, le président a refusé de parapher la convention d’utilisation, tout en exigeant d’inclure les adultes comme à l’accoutumé. Ainsi, il a occulté les règles élémentaires de déontologie sportive par le fait d’associer l’adulte et l’adolescent pour la même séance de natation. En outre et à travers les inspections faites, la saison écoulée, nous avons eu à constater que les séances de natation ressembleraient à un HAMMAM avec une anarchie sans précédent ; aucun accompagnement spécifique et spécialisé n’est présent. Je tiens à rappeler, pour le promoteur de cet article, que la mission de l’OPOW c’est de contribuer à la promotion et au développement des pratiques physiques et sportives au niveau de la wilaya. Au contraire de la DAS et de la DSP qui sont habilitées à concevoir un cadre juridique à l’effet de trouver les solutions idoines pour la prise en charge et le suivi de ce type de pathologie au même titre des malades atteints de scoliose, diabète, etc. Nous serons toujours à l’écoute de cette frange de notre population atteinte de maladies chroniques, en leur offrant un espace adéquat. La ligue Handisport de la wilaya pourra servir de modèle, de part le travail remarquable fait au niveau de la piscine.
Salutations sportives.