“L’arrêté signé cette semaine ou début janvier”

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« L’arrêté concernant le crédit à la consommation sera signé, la fin de la semaine en cours ou la première semaine du mois de janvier prochain ».

C’est ce qu’a fait savoir, hier à Alger, Abdeslam Bouchouareb, le ministre de l’Industrie et des Mines, lors de son intervention au forum de la chaine 1 de la radio nationale. «On a préparé la liste des produits qui sont concernés par le crédit à la consommation, y compris les véhicules symbole et ceux de Peugeot, et ce, après le lancement de son projet, en mois de février prochain», a-t-il affirmé. Concernant la loi de finance 2016, le ministre a affirmé qu’elle n’a pas touché la subvention des secteurs de l’éducation et de la santé et même la subvention directe des citoyens, «qui augmentera davantage, durant l’année prochaine», a affirmé M. Bouchouareb. Selon lui, cette loi contient des procédures qui renforcent davantage le climat d’investissement et donne des avantages aux industries naissantes. «40% du budget de l’état est consacré pour les investissements publics, et 20% sont orientés vers la subvention directe des citoyens», a indiqué M. Bouchouareb. Répondant à certains partis politiques qui critiquent la loi de finance 2016, M. Bouchouareb dira que «c’est un discours irresponsable. L’annulation de cette loi veut dire le blocage des entreprises publiques et les travailleurs ne toucheront pas leurs salaires, en mois de janvier prochain», a-t-il martelé. En ce qui concerne l’article 66 de ladite loi, selon M. Bouchouareb, il cible à limiter la privatisation en introduisant le concept de partenariat. «Le secteur public contient 90% micros et moyennes entreprises qui ont besoin d’être sauvées et renforcées», a-t-il encore expliqué avant d’ajouter que, «le transfert technologique ne peut venir qu’à travers le partenariat». Dans ce sillage, le ministre de l’Industrie et des Mines a estimé que, depuis son arrivé à la tête de ce département, il n’a ouvert le capital d’aucune entreprise publiques. «Personne n’a le droit d’ouvrir le capital de Sonatrach et Sonalgaz sauf le président de la République», a-t-il assuré.

Un programme d’urgence d’un milliard de dollars pour le SNVI

À cette occasion, le ministre de l’Industrie a fait état d’un programme d’urgence d’un milliard de dollars qui a été présenté par son département au gouvernement pour promouvoir davantage le SNVI. «Ce programme que le gouvernement a approuvé est très bénéfique pour les travailleurs», a indiqué M. Bouchouareb. Selon lui, il est axé sur trois essentiels points, à savoir la réactivation du SNVI, la promotion de sa production qui doit être au même niveau que la demande et la nécessité de prendre en considération le SNVI qui est un partenaire avec Mercedes-BENZ. Pour ce qui est de la loi sur l’investissement, le même responsable a fait savoir qu’il sera présenté la fin du mois de janvier prochain, à la commission économique au sein de l’assemblée populaire nationale (APN). M. Bouchouareb a souligné que plusieurs articles ont été annulés et d’autres ont été transférés. «La règle 51/49 a été transférée à la loi de finance, car c’est une mesure financière, et n’a pas de place dans la loi sur l’investissement», a-t-il indiqué.

Samira Saïdj

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