A l’issue de l’opération de dépouillement des billets de vote de l’élection sénatoriale, qui a eu lieu, avant-hier, tard dans la soirée, à la salle de conférences du chef-lieu de la wilaya de Boumerdès, l’élu du FLN est arrivé en tête. Il s’agit du président de l’APC de Cap Djinet, M. Ben Nabri, qui a récolté 150 voix, devançant de 16 points le représentant du RND, M. Gana Azzedine. La concurrence fut rude, surtout entre les représentants locaux de ces deux partis, puisqu’il n’y a qu’un seul siège pour ce renouvellement partiel des membres du sénat, par le biais d’un suffrage universel indirect. Et finalement, c’est l’édile municipal de la commune côtière citée, appuyé au départ par 191 élus, dont 126 du FLN, qui en est sorti victorieux. Au nombre de 141 lors de ce vote, sur 585 élus toutes tendances confondues les élus du RND, eux, n’ont pu donc assurer que la deuxième place au candidat de leur parti, très connu pourtant en matière de financement des activités sportives. La troisième place est revenue au candidat de l’UND, M. Belaid Sid-Ali, promoteur immobilier, ayant glané 123 voix, encore que son parti ne dispose pratiquement d’aucun ancrage, a-t-on constaté. Le représentant du FFS, actuellement vice président de l’APW, M. Mokrani Khaled, vient lui en quatrième position, mais loin derrière les trois premiers cités, avec seulement 47 voix. Le candidat du PLJ et un autre indépendant, dissident du parti du renouveau démocratique, Ouchaou Ahmed, partagent eux la sixième place avec 19 voix chacun. Avec huit (08) voix, la septième et dernière place est revenue au candidat du RCD, qui aurait déposé tardivement son dossier de candidature. Se concentrant plutôt sur la disparition du leader charismatique, dont les funérailles sont prévues demain vendredi, dans son village natal d’Aït Yahia, l’opinion ne semple pas s’intéresser à ce vote d’une partie des membres de la chambre haute du parlement. L’élection a pourtant une grande importance dans la gestion des affaires du pays.
Salim Haddou