Les travaux de raccordement au gaz de ville et ceux liés au réseau d’assainissement ont amplement affecté la région de Chemini, mettant, ainsi, à nu l’état réel du réseau routier. C’est un véritable bourbier que de se frayer un passage pour des centaines d’automobilistes qui empruntent au quotidien ces chemins tortueux d’Ath Waghlis. L’axe routier Souk-Oufella- Chemini est dans un état de dégradation avancée. Des trous béants, des crevasses à fondre carrosse laissent perplexes les usagers de cette route qui imaginent le pire si la météo vient à se gâter. Les routes vicinales ne sont pas épargnées par la détérioration, de surcroît, exiguës et mal entretenues. C’est un véritable champ de bataille, puisqu’elles sont caractérisées en plusieurs endroits par des nids-de-poule mettant à rude épreuve les automobilistes et même les piétons. À Souk-Oufella, le constat est amer. La route Takrietz-Souk-Oufella reste impraticable au sens propre du mot. Les villageois continuent à souffrir le martyre de l’état lamentable de leurs routes. Les habitants se plaignent de la poussière et des crevasses causées par les travaux de réalisation de différents projets. La situation s’est gâtée avec la noria des poids lourds desservant le chantier de la centrale électrique implantée sur les hauteurs de la montagne de l’Akfadou. Les travaux ont considérablement altéré l’état du réseau routier à telle enseigne que les automobilistes préfèrent ne pas s’aventurer avec leurs véhicules que dans les cas d’urgence. «Nos routes sont complètement défoncées et quasiment impraticables. La poussière se dégage au quotidien. Par ailleurs, nous n’avons d’autres alternatives pour contourner lesdits chemins. Autrement, nous éviterons carrément d’emprunter ces routes dégradées», avoue avec amertume un habitant de Chemini.
Bachir Djaider