L'association des chasseurs au secours des APC

Partager

Depuis sa création, l’association des chasseurs  » Ouarchène-Djurdjura » est de plus en plus sollicitée par les APC, en vue de mener dans leurs communes l’abattage des chiens errants. Durant ce mois de décembre, elle a mené de nombreuses opérations. Ces chasseurs sont intervenus à Mechtras, à Boghni et Assi Youcef où ils ont abattu plus de cent vingt bêtes errantes, non tenues en laisse par leurs propriétaires. Ces actions se sont poursuivies dans la commune de Draâ El-Mizan. En effet, à ce sujet, le maire avait déjà signé un arrêté municipal annonçant cette campagne fixée à un mois (16 décembre au 16 janvier de l’année prochaine). Effectivement, ces chasseurs ont sillonné toute la ville et tous les villages de la municipalité. «En une nuit, nous avons abattu dix chiens tout près du parc communal», nous confiera l’un des chasseurs. «Avec des armes à feu, maintenant qu’il n’y a plus de terrorisme, c’est plus efficace. Contrairement aux appâts empoisonnés qui peuvent avoir des conséquences sur d’autres bêtes», nous répondra une source proche de l’APC. Pour M. Mohamed Chergui, président de l’association  » Ouarchène-Djurdjura », ils sont maintenant sollicités par de nombreuses communes, parce que leur champ d’action s’est élargi de Boghni en passant par Draâ El-Mizan jusqu’à Tizi-Gheniff. «Environ dix communes. Et nous sommes disposés à intervenir dans d’autres communes limitrophes», ajoutera le président de ladite association. En effet, visiblement, le nombre de ces canidés qui a recommencé à se proliférer dans la ville de Draâ El-Mizan, par exemple, depuis la dernière campagne menée en septembre dernier, a nettement diminué pour ne pas dire qu’il ne reste aucun chien qui rode dans les parages. «Ce sont tous des chasseurs professionnels. Tout le monde leur fait confiance. Dans cette mission, nous sommes accompagnés par les éléments de la sûreté de daïra. Toutes les bêtes tuées sont chargées sur place sur un véhicule pour les déposer au parc communal avant qu’elles ne soient enterrées le jour d’après selon les règles d’usage», conclura M. Mohamed Chergui. Prochainement, ces chasseurs mèneront une battue contre les sangliers dès que les conditions seront possibles. D’ailleurs, ils ont déjà à leur actif ce genre d’actions à la demande des agriculteurs dont, souvent, les champs sont ravagés par cette espèce animale sauvage.

Amar Ouramdane

Partager