Décidément, les routes à grande circulation n’en finissent pas avec les multiples activités qui redoublent d’intensité le long de leurs accotements.
En effet, en plus des dos-d’âne et autres ralentisseurs, aménagés n’importe comment et sans respect des normes réglementaires et de nombreux étals des marchands de fruits et légumes ou d’articles artisanaux qui forment des alignements discontinus le long de l’ensemble des tronçons des routes nationales qui traversent, de part en part, le territoire de la daïra de M’Chedallah, et qui grignotent, chaque jour davantage, sur le mince ruban qui les sépare du goudron en toute impunité cela fait maintenant, une année, que le nouveau marché hebdomadaire rajoute une note supplémentaire à cette anarchie qui donne des cauchemars aux usagers de ces routes, à grands trafic routier, avec une fluidité de circulation étouffée. Ce marché hebdomadaire qui se tient tous les lundi soir et tous les mardis, a été délocalisé de son ancien emplacement au niveau de l’ancienne ville de M’Chedallah, car il a causé justement des multiples nuisances aux riverains pour être installés à l’ex-base de l’entreprise chinoise qui a intervenu sur le tronçon de l’autoroute, entre El-Adjiba et la sortie de la commune d’Ath Mansour. Cette assiette aménagée en bordure de la RN30 à moins de 50 mètres de la chaussée, bien qu’elle soit assez large pour recevoir plus de 80% des étals des marchands ambulants qui la fréquentent, a fini par subir un débordement vers la route, notamment les stationnements des deux côtés tant des véhicules des mêmes marchands ou ceux des centaines de clients, qui viennent des quatre coins de la région pour y faire leurs emplettes. Ces derniers ne laissent qu’une unique voie aux usagers de cette route à double sens d’où un pénible, voire même dangereux, croissement des véhicules et la formation de bouchons monstres qui s’étend jusqu’au carrefour d’Ahnif, pour gêner la circulation sur la RN05. La raison en plus de cette anarchie évoquée, est le retrait des services de sécurité en charge de la circulation routière, après avoir assuré la fluidité de la circulation, durant les premiers mois qui ont suivi la mise en service de ce nouveau marché. Un état de fait qui se répète à raison de deux jours par semaine et qui ne semble déranger aucune des nombreuses autorités concernées, malgré le gène qu’elle provoque aux usagers des deux principaux axes routiers de l’Est du pays, la RN30 et à un moindre degré la RN05, d’autant plus que le marché est situé à l’entrée du pont qui enjambe Assif N’Sahel. Qu’en serait-il en cas d’urgence durant ces deux jours, tels que l’évacuation de malades graves, l’intervention dans des fréquents accidents de circulation, ou les départs d’incendies domestiques, entre autres cas urgents qui nécessiteraient une intervention rapide des ambulances ou de la Protection civile ? Voilà un cas auquel une solution urgente et sans délais doit être trouvée, en mettant fin à cette anarchie notamment des stationnements et le dégagement de la route pour une meilleure fluidité de la circulation automobile.
Oulaid Soualah