Plusieurs quartiers et espaces publics, du chef-lieu de la daïra de Sour El-Ghozlane, à une trentaine de kilomètres au Sud du chef-lieu de wilaya de Bouira, sont plongés dans l’obscurité totale, au grand dam des riverains qui redoutent les agressions et les vols. Les anciens lampadaires sont inopérants, car les ampoules grillées n’ont pas été remplacées depuis plusieurs mois, voire des années. En effet, dès la tombée de la nuit, plusieurs quartiers de la ville sont plongés dans le noir, notamment le boulevard où se trouvent l’institut de formation paramédicale et la zone industrielle ainsi que le quartier des 40 logements. Les citadins ont de la peine à rejoindre leurs foyers en raison de l’obscurité totale. Même les activités de la ville sont parfois pénalisées. «Durant la nuit, on ne voit même pas où mettre les pieds. Plus grave encore, on ne peut pas reconnaître les personnes pour distinguer l’intrus, du résidant», déplorent de nombreux habitants concernés. D’autres diront qu’il faut s’armer de courage pour pouvoir sortir et circuler la nuit, vu l’insécurité qui règne et les agressions qui sont monnaie courante. «Durant l’hiver, les filles et les petits garçons ont tout simplement peur d’aller à l’école, surtout avec la recrudescence des actes de kidnapping, nous vivons avec la peur au ventre !», ajoute un autre riverain. À travers toute la ville, plusieurs lampadaires ne fonctionnent plus. Cette situation perdure depuis un certain temps, sans susciter la réaction des élus. Pourtant, un nouveau réseau d’éclairage public vient d’être installé au niveau de certains quartiers de la ville, mais en vain. Devant cet état de fait, les habitants relancent, pour la énième fois, leur appel aux autorités locales afin de prendre en charge ce problème.
O.K.
