La journée d’hier, dernier jour des vacances d’hiver, a été particulièrement éprouvante pour les voyageurs postés sur les différents arrêts que compte la commune de Tazmalt, en vue de rallier la ville de Béjaïa, entre autres. Parmi ces voyageurs, il y avait des dizaines d’étudiants qui s’agglutinaient dans les arrêts de bus importants, comme celui situé aux quatre-chemins de la ville de Tazmalt ainsi qu’à Allaghane sur la RN26. C’était vraiment la pagaille. Dès qu’un bus marque l’arrêt au niveau de ces deux points « chauds », il est aussitôt pris d’assaut par une foule compacte, où chaque voyageur tente de réserver une place à lui seul. Et ce n’est guère une tâche aisée, du moment que la bousculade et la force, pour se frayer un passage dans l’habitacle des bus, y « faisaient » la loi! Ces scènes déplorables, au demeurant, nous renvoyaient à des décennies en arrière, en nous rappelant, ainsi, le temps où les transports en commun étaient rares, et insuffisants pour transporter tout le monde! Dans le même contexte, comme c’était Samedi, jour de repos, les minibus étaient aussi rares, ce qui a créé tout cette anarchie et bousculade dans les différents arrêts que compte la commune de Tazmalt. La situation des dizaines de voyageurs dans les arrêts allait en se compliquant, hier, où, même aux coups de 13 h, il y avait du monde à l’arrêt de bus situé aux quatre-chemins de la ville de Tazmalt. Parallèlement, les minibus étaient rares, et il fallait aux usagers attendre de bonnes dizaines de minutes pour que l’un d’eux marque une halte à leur niveau. «C’est vraiment un calvaire! Combien de temps devrait-on attendre, ici, (l’arrêt de bus, ndlr) pour rallier la ville de Béjaïa?», s’est interrogé lassé un étudiant.
Syphax Y
