Comme nous l’avions déjà rapporté au temps opportun sur ces mêmes colonnes, le cap est fait sur le réseau routier dans cette municipalité parce que de nombreuses opérations sont en cours et d’autres au programme. En cette fin du mois de décembre, c’est le chemin qui relie le village de Tigratine au CW107 sur une distance de plus de huit cents mètres, qui vient d’être revêtu en béton bitumineux. D’ailleurs, cette opération a très bien été accueillie par les habitants qui ont souffert de ce manque. «Enfin, cinquante ans après, nous avons une route goudronnée. Pourtant, notre village se trouve à quelques encablures de la ville», nous dira l’un de ces habitants faisant partie du comité de village qui n’a pas cessé de faire des démarches pour obtenir cette opération. Certes, cette dernière est un pas important pour améliorer le cadre de vie des résidents, mais, il est toujours utile de signaler que pour que ce bitume tienne bon, il faudrait aussi réaliser des caniveaux et des ouvrages d’art qui lui sont nécessaires. C’est ce qu’attendent les villageois. Par ailleurs, il faut souligner que le comité de village mène aussi des actions de volontariats. «Nous n’avons jamais laissé notre village envahir des immondices. Nous avons déjà fait des opérations de nettoyage qui ont vu la participation des jeunes du village. Nous estimons que nous avons la chance de participer au concours du village le plus propre, initié par l’APW de Tizi-Ouzou», nous confiera un membre actif du comité de village. Au sein de ce village, une certaine discipline est installée par le comité. Néanmoins, ce sont plutôt les chemins intercommunaux qui attendent des restaurations, à l’exemple det celui évoqué dans notre édition d’avant-hier. Car, celui qui relie, par exemple, la plupart des villages d’Ath Itchir à Aït Yahia Moussa en passant par El Hammam et Tafoughalt, nécessite aussi une opération de grande envergure, car il est délabré depuis que les travaux de gaz naturel y ont été effectués. «C’est un chemin qui peut être classé comme chemin de wilaya parce qu’il relie cette région à Boumerdès par Afir Azazna du côté de Bouaita (M’Kira). Il n’a jamais subi aucune restauration depuis des années. On a peur que maintenant avec les coupes budgétaires décidées en haut lieu, il ne sera jamais restauré», estimera un membre de la coordination des comités et associations de Tizi-Gheniff.
A. O.