Des fast-foods pullulent au milieu des marchés d’automobiles

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La restauration rapide, communément appelée fast-food, semble satisfaire les besoins de notre société moderne et super active. En effet, elle répond aux attentes d’une clientèle «suractive» et pressée, avec les plats servis très rapidement et la possibilité d’emporter sa nourriture. Cette branche alimentaire florissante, continue de tirer son épingle du jeu, et ce, en toute circonstance. En ville, ces fast-foods disposent d’un minimum: un local. À Bouira, ces derniers poussent comme des champignons. Une virée dans les différents marchés d’automobiles nous fera découvrir une autre sorte de cette restauration rapide- dans chaque marché le constat est pratiquement identique-. Se servant d’un fourgon, d’une camionnette ou simplement rien, ce commerce s’y impose comme la seule source de restauration. Sur les lieux même que toute la cuisine se fait. Friteuse, bonbonnes de gaz butane, réchauds, ustensiles, parfois quelques chaises,….le tout sous un bâche faisant office d’un «local» au milieu de véhicules, d’un nuage de poussière ou d’une marre de boue, selon la saison, tel est le décor qu’on retrouve aux marchés d’Aomar, Aïn Hdjer, Bouira, Aïn Bessam, etc. La nourriture de fast-food est, bien entendu, trop grasse, trop sucrée, trop salée, pauvre en vitamines et en fibres et très «chimique». De tous les risques, l’intoxication est fortement rattachée à ce genre de restauration. À court terme, cette nourriture a pour effets : lourdeur d’esprit, léthargie et avidité. À long terme, elle a pour effets : obésité hypertension artérielle, maladies cardiaques, diabète, dépression, troubles de la vésicule biliaire, cancers, voire entrainer la maladie d’Alzheimer. Il s’agit là en fait, d’études et de mises en gardes de spécialistes en nutrition concernant les fast-foods «habituels», que dit-on alors de cette «version» de restauration dans nos marchés ? Assurément, un danger pour la santé publique. «On ne peut même pas dire que ces vendeurs échappent à tout contrôle et donc règles d’hygiène, car le fait qu’ils sont installés en toute impunité au milieu de véhicules, c’est déjà inadmissible», nous dira un citoyen rencontré au marché Aïn Lahdjer. Curieusement, les gens, insoucieux quant à leur santé y affluent en grand nombre. Pire encore, les bouteilles de gaz butane risquent de causer une catastrophe. Par ailleurs, cette restauration génère de très grandes quantités de déchets. Une quantité considérable d’emballages papier et carton, est utilisée pour servir les repas. Ces emballages ont une durée de vie extrêmement courte, on mange les aliments qu’elles contiennent pour les jeter dans les minutes qui suivent. En un mot «ces fast-foods sont des bombes à retardements à tous les niveaux», dira en substance un autre citoyen.

L M.

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