Des voix crient à la violation de l’article 59 du code de la wilaya. Le fait est que le candidat n’avait pas l’unanimité au départ. Au sein du groupe composé de 15 membres, il avait, avant sa désignation d’office, 8 membres contre lui. C’est pourquoi, les primaires étaient exigées avant le vote. Pour les tenants de ce procédé démocratique pour l’investiture du candidat, le secrétaire général du parti en désignant d’office Saadali Brahim par courrier, il enfreignait le code de wilaya. Pour d’autres sources, le candidat faisait l’unanimité au sein du parti par son charisme et sa compétence. Ce sont des éléments venus d’autres partis qui essayaient de semer le trouble dans le parti pour imposer leurs idées. Un membre du FLN faisait observer dans les coulisses, alors que l’opération de vote était engagée, qu’une «grande maison, c’est toujours comme ça. Les dissensions renseignent sur sa santé». Cependant, toutes ces contestations qui éclatent au sein du plus vieux parti renseignent sur les fractures qui le traversent et qu’à la longue, elles finissent par mettre en danger sa cohésion.
Azzi Bey
