La clinique polyvalente Belkacem Said décriée

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Dans une daïra aussi grande par son nombre d’habitants, un hôpital est déjà une nécessité pour assurer une couverture sanitaire digne pour sa population. À défaut d’une telle structure, la seule clinique qui y existe, Belkacem Said en l’occurrence, est en deçà des attentes citoyennes en termes de prise en charge médicale. Nombreux sont les citoyens ayant fait «l’expérience» au sein de cet établissement pour différents besoins de soins qui se plaignent des manquements qu’il accuse. «Comme vous pouvez le constater, il y a toujours une interminable longue file d’attente pour passer une simple consultation», témoignent des citoyens rencontrés sur les lieux. Une seule pièce d’à peine 4m sur 3 fait office de salle pour injections, pansements, soins d’urgences, etc. «L’accès à la radio de la clinique n’est possible que la matinée et à partir de 18 heures !», confient nos interlocuteurs. Chose que nous avons pu confirmer. Autrement dit, «si un patient se présente dans l’après-midi pour une simple consultation radiographique, il n’a qu’à attendre ou aller ailleurs ! Que fera le médecin consultant pendant cette période d’indisponibilité de la radio ? S’en passer même quand il s’agit d’un cas urgent, une fracture par exemple ?», se demandent nos interlocuteurs qui ont tenu à dénoncer vivement cette situation. La solution ? «C’est déconseiller d’approcher cet établissement pour toute consultation exigeant une radiographie de 12 à 18 heures ! Voilà ce que les gens se disent dehors», nous dira Smaïl M., un quadragénaire. Alors que les responsables de cette structure étaient aux abonnés absents pendant plusieurs jours et tant que la DSP ne daigne pas finir avec ce service ‘’à mi-temps’’, ‘’un compromis’’ s’établit de fait entre les services de cette clinique et le citoyen qui n’a qu’à se vouer à d’autres ‘’saints’’ pendant la fameuse période de midi à 18 heures.

L. M.

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