Des travailleurs de l’ADE de Tizi-Ouzou menacent d’une grève

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Des travailleurs de l’Algérienne des eaux (ADE), unité de Tizi-Ouzou, menacent d’entrer dans un mouvement de grève, dès mardi prochain, dans le but de faire aboutir leurs revendications socioprofessionnelles qui n’ont toujours pas obtenu la reconnaissance de la tutelle. Le préavis de grève des travailleurs a été décidé le 7 janvier dernier, suite à une réunion ayant regroupé les travailleurs protestataires de la section syndicale de l’unité de Tizi-Ouzou de l’ADE, affiliée à l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA). Ainsi et dans le cas où les revendications des travailleurs ne trouvent pas échos au niveau de la direction, destinataire du préavis, une grève sera automatiquement enclenchée au terme du préavis de huit jours. La grève dont on ne précise, cependant, pas la durée, est ainsi prévue pour mardi. Dans la plateforme mise à notre disposition par la section syndicale, on énumère une dizaine de revendications socioprofessionnelles ayant motivé à décider d’une éventuelle grève. Les travailleurs réclament ainsi l’établissement des décisions de promotion et les mises à niveau dans les délais réglementaires conformément au travail des commissions, la régularisation des doléances soumises par l’ensemble des travailleurs, ainsi que la régularisation des travailleurs qui occupent des postes de responsabilités sans décision, et ce avec effet rétroactif. Le document de la section syndicale UGTA de l’unité ADE de Tizi-Ouzou exige aussi de la direction l’établissement de l’organigramme des centres et la définition des tâches de chaque travailleur ainsi que les prérogatives des responsables des structures et établissement des fiches de poste, comme souligné dans le document. Toujours dans le cadre des revendications brandies par les travailleurs, on retrouve la dotation des structures en documents réglementaires et affichage du règlement intérieur ainsi que de la convention collective en vigueur. Autres points mis en avant, celui relatif à l’étude des cumuls des congés, où les travailleurs exigent de traiter et d’assainir toutes les situations. D’autre part, après les congés, on parle aussi de la prise en charge des travailleurs victimes d’accidents de travail, du respect de toutes les décisions prises par les différentes commissions, ainsi que de l’accessibilité de la formation pour tout le personnel équitablement et en toute transparence. La section syndicale, qui relève tous les manques au sein de l’institution, réclame aussi «la diffusion et la vulgarisation de l’information au sein de l’entreprise, tout en informant la section syndicale par écrit de la gestion des conflits, afin d’éviter les abus et les sanctions arbitraires», ajoute la plateforme de revendications. «La prise en charge et la gestion de l’évolution des carrières des travailleurs, et assurer la protection des dossiers des travailleurs au sein de la structure ressources humaine» est un autre point relevé par le document en plus de la réhabilitation des travailleurs sanctionnés arbitrairement ou licenciés par abus. Des revendications transmises à la direction dans un courrier datant du 3 janvier dernier, sans pour autant être suivies de réponse favorable à l’égard des travailleurs. Le préavis de grève, qui expire lundi conformément à la loi, sera ainsi suivi par la grève annoncée, sauf si la direction se résigne à prendre en charge les doléances exprimées.

Tassadit Ch.

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