À la prochaine

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Les activités de la 2ème semaine culturelle d’Amizour ont pris fin, avant-hier, avec au menu un gala animé par de jeunes talents de la région.

Les initiateurs de cette semaine culturelle, ayant débuté le 10 du mois en cours, l’ont voulu un hommage au défunt Aït Ahmed et une occasion de célébrer Yennayer. Et comme ce fut le cas lors de la semaine culturelle organisée le mois de décembre dernier, des stands réservés à l’exposition de produits de terroirs et artisanaux ont attiré du monde, histoire surtout de créer une animation de la cité qui vécu au rythme de ces activités. Deux semaines dédiées à l’histoire et au patrimoine, deux thèmes passés au peigne fin par les animateurs de conférences au sommaire de ces journées culturelles et économiques. «Vraiment nous avons découvert des choses pertinentes de notre histoire et des événements ayant marqué la vie de nos ancêtres, et surtout leur participation combien importante mais méconnue pour la civilisation et le bien de l’humanité», résuma d’emblée un citoyen qui dit n’avoir manqué aucune conférence, car il trouve ça intéressant surtout avec les séances de débats qui y suivent. Côté stands, c’est une ambiance, puisqu’aux alentours du centre culturel Malek Bouguermouh, des chapiteaux ont été placés où sont étalés des produits de terroirs, comme le miel, l’huile, la figue sèche, des habits traditionnels du Mzab et Kabyles, des articles artisanaux et surtout des produits naturels de transformation. Comme ce fut le cas du stand d’un participant de Béni Maouche ayant exposé des lotions et vinaigres extraits de produits alimentaires locaux, avec comme produit nouveau le vinaigre de la figue sèche. «Ce produit est unique et nouveau à l’échelle mondiale. Il est surtout indiqué pour les régimes et la perte du poids et aussi pour les problèmes de digestion», soulignera-t-il. Un exploit, à vrai dire et une aubaine pour l’économie locale et l’industrie de l’agro-alimentaire de pouvoir exporter ce produit, étant que le monde souffre de ce syndrome d’obésité et de maladies métaboliques. Et c’était ça le but de ces semaines culturelles à l’effet d’assurer le temps et l’espace à des artisans cultivateurs et fabricants bien de chez nous. Pour les deux autres semaines à venir, prévues pour février et mars prochains, ces expositions feront partie du décor de ces activités et journées qui seront réservées au volet scientifique avec des thèmes chocs. «Après avoir traité des sujets d’histoire et tout ce qui est du ressort du patrimoine, place maintenant à la science et la technologie, car nous voulons à travers ces semaines culturelles de notre commune toucher à toutes les facettes du développement et du savoir. D’ailleurs, c’est cela notre objectif capital», nous indiqua M. Bouzidi, P/APC d’Amizour à l’issue de la cérémonie de clôture. Des thèmes retenus pour les prochaines journées, donc, vont intéresser la santé l’éducation et l’enseignement en général, l’hydraulique et l’investissement mais aussi l’emploi et le travail, avec le concours des organismes de l’emploi et l’université de Béjaïa. Le tout va déboucher sur un événement de taille, le colloque international prévu pour fin mars, verra la participation d’experts de l’UE et de plusieurs personnalités économiques et culturelles de notre pays. L’heure est déjà aux préparatifs à Amizour pour être prêt à ce rendez-vous à la fois économique et culturel et que ses initiateurs le veulent un espace d’échanges tous azimuts, afin de donner l’essor au développement local et à l’investissement. Une altérative pour sortir de la dépendance de l’économie du pétrole, étant que les potentialités et les opportunités ne manquent pas.

Nadir Touati

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