La polyclinique bénéficie d’un nouvel équipement

Partager

Le centre de soins de la commune de Timizart, à 30 kms au Nord-est de chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou, le seul au rang de polyclinique dans la région sis à Souk El Had, chef-lieu communal, a bénéficié d’un nouvel équipement en termes de matériel médical. En effet, comme a été promu par le DSP de Tizi-Ouzou, lors de sa visite pour le centre de soins fermé par les villageois, ainsi que des élus locaux, le 06 janvier dernier et pendant plus d’une semaine, la structure sanitaire a été renouvelée presque à 100%, concernant le matériel médical. «Avec le nouveau matériel, notre centre peut être opérationnel. On a, d’ailleurs, rouvert les portes de la polyclinique le lendemain de l’équipement nouveau du centre», nous dira un membre de l’un des comités des villages de Timizart. Et d’ajouter : «Avant, la polyclinique n’assurait que des bricoles au grand dam des villageois». «En plus des différents matériels médicaux, le centre de soins a bénéficié d’une ambulance attribuée temporairement par le CHU de Tizi-Ouzou, en attendant que le centre soit titulaire d’une ambulance propre à lui. La structure est renforcée aussi en termes de sécurité par deux agents, et une femme de ménage pour ce qui est de l’hygiène», nous dira Omar Aoudia, en sa qualité médecin chef de la polyclinique. Et de poursuivre : «nous attendons un renforcement en personnel pour le service radiologie, ainsi que le laboratoire d’analyse afin que les deux services soient assurés 24 /24». Un citoyen de la région de Timizart rappelle, par ailleurs, que : «la localité connait ce problème- accès aux soins- depuis toujours». Il ajoute : «beaucoup de vaines actions de protestations ont été observées. Les responsables promettent à chaque fois des améliorations qui n’ont, à ce jour, pas lieu. Où est l’extension promise depuis des années pour notre polyclinique ? Où est l’hôpital inscrit pour notre commune ?». «Le même calvaire se vit au niveau des unités de soins des différents villages de la commune», conclut notre interlocuteur.

Noureddine Tidjedam

Partager