Togi, un village oublié

Partager

Les dernières pluies qui se sont abattues sur le Nord du pays, ont fait soulever, dans la foulée, l’importance de l’aménagement urbain dans le milieu rural, et surtout fait relever le manque criard dans ce volet précis. En effet, c’est le cas, parmi tant d’autres, de la localité de Togi, située à 6 kms à l’extrême Ouest du chef-lieu communal de Chorfa, où l’aménagement urbain accuse un déficit qui saute aux yeux. Ce petit village, habité par près d’un millier d’habitants, est érigé à la lisière de la RN26, où l’activité commerciale connaît un essor indéniable, aidée, dans cela, par la proximité des commerces et autres unités de production de la RN26, un tronçon très emprunté par les automobilistes de différentes régions, et ce, au quotidien. Cette localité agropastorale, est dotée d’une terre agricole d’une excellente qualité où les vergers arboricoles et maraîchers donnent les meilleurs fruits et légumes de la région. Néanmoins, comme nous l’avons précisé précédemment, cette localité manque cruellement en aménagement urbain. D’après ce que nous avons constaté sur les lieux, les différents accès qui mènent vers ce patelin ne sont pas bétonnés ou bitumés. Actuellement, ils sont transformés en véritables bourbiers après la chute des dernières pluies, au point où la circulation automobile et piétonnière devient très difficile, à cause de la fange et des flaques d’eau qui essaiment tous les accès. À la tombée de la nuit, ce problème se corse davantage, car l’éclairage est inexistant à certains endroits, ce qui fait que les habitants ont du mal à rentrer chez eux dans l’obscurité ambiante. Il leur faudra se munir de torches pour ne pas s’éclabousser avec la boue et les flaques d’eau. Les trottoirs ne sont pas en reste, puisqu’ils ne sont pas installés dans tout le village. Il n’y existe pas une once de trottoir dans ce patelin, et les accotements sont inadaptés pour les passants.

Y. S.

Partager