Nouveau rebondissement dans le conflit entre des élus à l’assemblée populaire communale de Larbaâ Nath Irathen et le président de cette même institution.
Cette fois-ci et après une année de gel des activités au sein des différentes commissions, cinq élus de différentes formations politiques annoncent officiellement leur démission directe de ces même commissions où ils siégeaient. Dans une déclaration rendue publique, hier, par cinq élus de l’APC de Larbaâ Nath Irathen, on revient sur le froid dans baignent, depuis un peu plus d’une année, les relations entre le président de l’assemblée populaire communale locale et une partie des élus à la même assemblée. Ainsi et après des mois de gel de leurs activités respectives au sein des commissions dans lesquelles ils siégeaient, deux élus du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), un élus du parti du Front des forces socialistes (FFS) et enfin un autre du Mouvement populaire algérien (MPA), ont annoncé leur démission au sein de ces mêmes commissions. Dans le document, dont nous détenons une copie, les signataires affichent d’abords leur «stupéfaction» quand à la décision prise, le 11 janvier dernier, par le maire de «renouer le contact, comme par enchantement, avec le groupe des élus contestataires de cette dernière». Et ceci, souligne-t-on, «à travers une invitation à participer aux travaux des commissions». Une décision du maire qui «fait sciemment fi de nombreuses interpellations concernant sa gestion unilatérale des affaires de l’APC et qui a poussé les élus au gel de leurs activités au sein des dites commissions, et ce depuis plus d’une année». Rappelant qu’il s’agissait là d’une «rupture devenue presque inévitable», puisqu’aucun geste de rapprochement et encore moins un contact n’ont été en aucun moment, initiés par le premier responsable de la commune. «Aujourd’hui, on se demande ce qui a bien pu changer après un peu plus d’une année après le gel de nos activités au sein des commissions, pour qu’on nous invite à débattre des points relatifs aux finances, budgets, travaux et autres projets pour l’APC, chose qu’on a omis de faire dans les précédentes réunions», écrivent ils dans leur document. Il souligne dans ce sillage que leurs multiples propositions n’ont pas été prises en considération dans le passé. «Le détournement de nos conclusions des travaux de la commission sociale sur un volet aussi sensible que l’habitat rural est plus qu’illustratif comme exemple au point où notre commune est devenue la risée de toute la wilaya», ajoutent-ils. Pour eux, aujourd’hui, c’est la répartition des subventions aux associations qui est remise en question. Revenant à «l’invitation» du maire, ils soutiennent que cela «répond beaucoup plus à un impératif administratif (à dessein) que pour le souci d’associer les compétences (élus) qui composent cette assemblée pour booster, un tant soit peu, cette léthargie dont baigne cette dernière». Par ailleurs, on rappelle aussi que le groupe des «contestataires» composé au départ de 12 élus réunissant les différentes formation, en est réduit à cinq aujourd’hui après que ces derniers soient «appâtés par le gain facile». Ils concluent en réaffirmant leur décision de quitter les commissions dans lesquelles ils siègent. Une décision qu’ils disent «irrévocable».
T. Ch.