Oueds ou décharges publiques ?

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Les oueds situés à l’intérieur du village Ivahlal sont devenus de véritables décharges sauvages : la majorité des villageois y déversent leurs détritus et ordures ménagères sans se soucier des problèmes liés à la salubrité de l’environnement et la santé publique. Habitude ou manque de civisme ? Il faut dire que cela génère des odeurs nauséabondes insupportables, et attire des rats, des chiens errants et autres animaux sauvages. Les services d’hygiène de la commune d’Aghbalou ont leur part de responsabilité, compte tenu que le camion de la voirie ne passe que deux à trois fois par semaine, alors qu’il devrait le faire quotidiennement. Les poubelles et les sacs plastiques restent entassés dans les rues et quartiers en attendant le fameux camion. Par ailleurs, l’absence de dépotoirs réglementés pour stocker les ordures, oblige les villageois qui habitent au centre du village et loin de la route à jeter leurs ordures dans les champs ou l’oued le plus proche…En attendant une éventuelle crue qui entraînerait ces tas d’ordures vers la vallée de la Soummam où se rencontrent tous les oueds de la région. Cette pratique ancestrale est en principe révolue. Elle doit s’arrêter, et ce avec le concours de tout un chacun : les villageois et les autorités locales. C’est par habitude que les villageois agissent ainsi et ce depuis le temps où le village ne comptait que quelques maisons et que les oueds étaient bien loin des habitations. Aujourd’hui, en revanche, le village a considérablement grandi et les oueds se retrouvent bien au milieu.Même les ordures que l’on jette de nos jour sont plus toxiques et dangereuses que celles d’antan.

Rayane B.

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