Le distributeur de billets de banque saccagé

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Certes, le nouveau bureau postal de la ville a été rénové et a même subi des extensions qui plaisent beaucoup aux usagers d’Algérie-poste, mais il n’est pas encore doté de distributeur de billets de banque bien qu’une place lui soit réservée. Pourtant, cela fait maintenant plus de quatre mois que ce bureau est opérationnel. Cependant, l’ancien DAB installé dans l’ex-Kasma du FLN transformée, durant des années, en agence postale, n’est ni déplacé vers l’actuel bureau ni encore moins réparé parce que, selon certains détenteurs de cartes magnétiques, il n’aurait pas servi un billet depuis plus de huit mois. «À quoi sert-il ?», s’interrogent nos interlocuteurs. Pis encore, après cette longue panne, voilà qu’il est saccagé. En effet, l’écran s’est entièrement détaché de l’appareil. Durant une virée sur les lieux (photo à l’appui), nous avons effectivement constaté que non seulement il est entièrement éteint, mais aussi, il a subi des dégradations apparentes. «À qui profite tout cela?», ne cesse de vociférer un passant qui avait une carte à la main dans l’espoir de retirer quelques billets, d’autant plus qu’il se dirigeait vers Kadiria dans la wilaya de Bouira. Aussi, cette situation pénalise au plus haut point les détenteurs de cartes magnétiques. «Même avec une carte, on ne peut y faire aucune opération. Et comme le jeudi soir, ce bureau est fermé. Donc, on doit attendre samedi pour faire la chaîne ou carrément se déplacer vers une autre direction», jette, au passage, un enseignant qui venait de descendre du lycée. Devant cette panne qui s’est éternisée dans le temps, les usagers de ce service dépensent autant de temps que d’argent pour se rendre soit à Draâ El-Mizan soit encore aux Issers (Boumerdès). «En plus des autres frais, je dois dépenser au moins cent vingt dinars en aller et retour jusqu’aux Issers et parfois même jusqu’à Bordj Menaiel», nous dit un retraité dont la pension ne dépasse pas les 15 000 dinars algériens. Devant cet état de fait, étant non seulement un chef-lieu communal mais aussi chef-lieu de daïra, les usagers d’Algérie poste interpellent vivement les responsables concernés à remédier à ce cas unique en son genre. «Des chefs-lieux communaux à l’exemple d’Aomar (Bouira) sont mieux considérés que notre daïra, d’autant plus que même la commune de M’Kira ne dispose pas d’un DAB au niveau du bureau postal», estime un dernier interlocuteur qui se concertait avec d’autres qui voudraient lancer une pétition pour demander l’installation immédiate d’un nouvel appareil.

A. O.

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