Le directeur de la santé et de la population (DSP) de la wilaya de Tizi-Ouzou, répondant aux interrogations des élus de l’assemblée populaire de la wilaya (APW), lors de la session ordinaire de l’adoption du budget primitif 2016 de la wilaya, qui s’est tenue mardi dernier, s’étalera sur le conflit sans fin de l’EPSP Ouacif. «Il y a des rectificatifs à faire pour débloquer la situation à l’EPSP Ouacif, cette affaire sera suivie par moi-même et aboutira devant les tribunaux», dira, d’emblée, le DSP, Dr. Abdenacer Bouda en l’occurrence. «C’est un établissement qui est dans une instabilité chronique en raison de disfonctionnements comme, entre autres, les 47 produits (médicaments) qui n’étaient pas inventoriés, le faux inspecteur de la santé qui sévissait dans l’établissement, et le mois de janvier qui n’a pas été honoré pour l’effectif de cette EPSP…» soutiendra le DSP. «Nous allons ouvrir des enquêtes pour identifier les perturbateurs qui sont en train de pourrir cette établissement, et les éliminer. Nous allons, également, assurer le payement du mois de janvier et reprendre les choses en main, à commencer par tous les cadre médicaux», précisera le Dr. Bouda. Le responsable local de la santé reviendra sur cette histoire rocambolesque digne d’une fiction hollywoodienne d’un inspecteur de la santé qui n’en était pas un, «c’est un imposteur» qui venait régulièrement donner des titres de congrès et autres ordres au personnel de cet établissement, alors que son nom ne figure nulle part au niveau du ministère de la Santé ! «Ce faux inspecteur était apparu le mois de juin dernier à l’EPSP Ouacif. Il venait terroriser le personnel de la polyclinique, et suite à cela, une enquête a été ouverte par les services de sécurité sur ce personnage qui a été suivi d’une autre enquête diligentée par la direction de la santé qui a révélé que c’est un imposteur», nous indiquera une source à l’EPSP. Les responsables de ces disfonctionnements ayant ruiné la réputation de cet établissement, jadis une référence dans toute la région, auront à répondre devant les tribunaux incessamment», assure le DSP.
Taous. C.