Le RAJ appelle à la concertation

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Dans un communiqué qui nous est parvenu et signé par son président, le Rassemblement action jeunesse (RAJ) dénonce les mesures d’austérité du pouvoir. «Face à la chute des prix du pétrole causant l’effondrement de l’économie rentière du pays, basée sur l’exportation des hydrocarbures, le gouvernement n’a trouvé que des mesures d’austérité pour faire face à la crise économique qui menace le pays, en optant pour l’augmentation des prix du carburant et la hausse des impôts qui fragilisent et mettent en péril le pouvoir d’achat des classes défavorisées déjà en souffrance», est-il mentionné au début du communiqué. Par ailleurs, Abdelouahab Fersaoui, président du RAJ, rappelle la désapprobation des travailleurs et des syndicalistes de la décision gouvernementale de procéder à la suppression de la retraite anticipée ainsi que sa décision d’adopter un nouveau code de travail «qui remet en cause les acquis fondamentaux des travailleuses et travailleurs algériens, à savoir le CDI et le droit de grève et renforce les pouvoirs des chefs d’entreprises qui sont déjà exorbitants». Pour le RAJ, la politique de la sourde oreille risque de mener vers une explosion sociale et c’est face à cette situation que le rassemblement demande l’annulation de la nouvelle réforme de la retraite. Il exprime son soutien au mouvement de l’intersyndicale, dénonce l’exclusion de syndicats autonomes par le gouvernement lors des négociations sur des dossiers de la retraite et du code du travail et, enfin, appelle à une large et effective solidarité avec les syndicats autonomes et avec tous les mouvements sociaux pour la construction des rapports de force nécessaires afin de peser sur les choix stratégiques du pays qui ont trait à l’avenir du pays.

A Gana.

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